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La charge fiscale dans les pays de l’OCDE a atteint un record en 2014. Derrière ce sommet se profile toutefois une baisse continue des recettes tirées de l’impôt sur les bénéfices des entreprises traduisant une pression accrue sur les particuliers.
"Pour le philosophe, « la guerre est économique ». Il analyse en quoi la radicalisation se nourrit de désespoir."
Les chiffres sont froids mais laissent songeurs : "80 personnes, à elles seules détiennent la moitié de la richesse mondiale", "En 2014, 80% de la population mondiale devait se contenter de 5,5% des richesses", "En 2016, les 1% les plus riches possèderont plus de richesses que les 99% restant"…
"Quand le syndicalisme, point d’appui historique de la plupart des avancées émancipatrices, s’efface, tout se dégrade, tout se déplace. Son anémie ne peut qu’aiguiser l’appétit des détenteurs du capital."
"Les machines ont déjà remplacé de nombreux ouvriers. Mais, demain, elles vont aussi s’en prendre aux travailleurs du tertiaire. Médecins, banquiers ou avocats sont en ligne de mire."
Il serait peut-être temps (pour nos politiciens, administrations... et syndicats) d'envisager autre chose que la croissance et le plein emploi comme idéal normatif. Plus que jamais il faut plancher sur le revenu de base et redéfinir des idéaux autres que l'identité-par-l'emploi. Dès aujourd'hui cesser de stigmatiser les bénéficiaires d'allocations (revenus de remplacement, allocataire sociaux,...), redonner du temps pour soi, pour la culture, pour le don, pour la famille (congé de ma.pa.ternité),...
"Une étude réalisée par des économistes de l'Université Catholique de Louvain (UCL) estime que l'impact budgétaire de l'immigration est de 0,5% du PIB, soit environ deux milliards d'euros actuellement [en Belgique], indique mercredi le quotidien Le Soir."
Voir également : http://www.lesoir.be/1015854/article/actualite/belgique/2015-10-13/migrants-renforcent-l-economie-belge
"Le groupe qui détient Budweiser et Corona propose 90 milliards d'euros à son concurrent pour le racheter et visiblement... ce n'est pas assez ! De quoi s'interroger en commandant un demi."
"L’économie dite « du partage » n’aime pas la répartition des revenus. Encore moins contribuer par l’impôt aux infrastructures des pays au sein desquels elle prospère. Quand il s’agit de fiscalité, les nouveaux acteurs du commerce et des services en ligne, tels Uber, Airbnb, Ebay ou Paypal, suivent la route tracée par les poids lourds du numérique Google, Apple, Facebook et Amazon : celle du contournement fiscal. Avec la complicité de territoires comme le Luxembourg, le Delaware ou les Bermudes, vers lesquels leurs profits convergent."
Economie. Optimisation fiscale : la fête est finie pour les multinationales | Courrier international
"L’OCDE vient de dévoiler son plan destiné à obliger les multinationales à payer leurs impôts dans les pays où elles sont réellement actives."
"Selon le chercheur et essayiste Evgeny Morozov, la technologie sert le néolibéralisme et la domination des Etats-Unis. « Il faut considérer la Silicon Valley comme un projet politique et l’affronter en tant que tel », dit-il."
Note économique préparée par Frédéric Sautet, chercheur associé à l’Institut économique Molinari.
"Le prix Nobel d'économie Joseph Stiglitz s'inquiète de voir la France subir une "forme d'intimidation" de l'Allemagne, et exhorte la gauche, en Europe comme aux Etats-Unis, à réagir contre la montée des inégalités. "
"D’ici 2025, 3 millions d’emplois touchant tout autant les classes moyennes, les emplois d’encadrement et les professions libérales que les métiers manuels pourraient avoir disparu en France, selon une étude de Roland Berger commandée par le Journal du Dimanche (JDD). Une transformation immense, qui annonce une nouvelle explosion d’insolvabilité généralisée, bien pire que celle de 2008, s’inquiète Bernard Stiegler dans son nouveau livre La société automatique - l’Avenir du travail."
"En Allemagne aussi, des forces progressistes s’élèvent contre le sort qui est fait à la Grèce. Cela change des discours qui sèment la confusion et nous détournent du vrai responsable : le capitalisme financier et sa voracité sans limite (dont les actionnaires allemands mais aussi français en sont les principaux acteurs). A écouter et à partager!"
Discours de la députée Allemande Sarah Wagenknecht (Die Linke) au Bundestag sur l'adoption de l'accord européen avec la Grèce le 17 juillet 2015.
"[...] Le ministre des infrastructures grec, Christos Spirtzis : « l’État grec doit vendre les 14 aéroports qui rapportent et les 30 autres aéroports qui ne font aucun profit doivent rester à sa charge. C’est un modèle qui ressemble à l’état des choses dans une colonie, pas dans un état membre de l’Union européenne ». [...]
[...] S’agît-il vraiment d’une privatisation ? La société anonyme Fraport est une firme allemande mais surtout la majorité de ses parts est détenue par la ville de Francfort et la région de Hesse.
Prof. Rudolf Hickel de l’Université de Brême : « Ce qui va se produire est un changement de propriétaire - ce qui était propriété de l’Etat grec va pour ainsi dire devenir propriété de l’État allemand. Et à la fin, ce qui compte, c’est que les profits qui seront réalisés dans ces 14 aéroports financeront les services publics allemands ».
Et que deviendra le petit milliard récolté pour la vente ? Il servira à rembourser la dette. "
Source : http://seenthis.net/messages/392769
" L'automatisation croissante de l'économie n'est pas assez prise en compte selon des chercheurs, qui plaident pour des mesures radicales. "
"Why is Greece chastised for reckless borrowing while the financial institutions that profited for years seem to get off scot-free?"
" On parle beaucoup de crise et de dette en ce moment, mais de quelle manière ? Le journaliste Olivier Bonnet reproche aux médias de relayer la théorie libérale, sans s'interroger sur des étapes fondamentales comme celle de la loi Pompidou-Giscard en 1973 (...) dite "loi Rothschild", du nom de la banque dont était issu le président français, étendue et confortée ensuite au niveau de l'Union européenne par les traités de Maastricht (article 104) et Lisbonne (article 123). (...)
En clair et pour faire simple, la Banque de France a désormais interdiction de faire crédit à l’État, le condamnant à se financer en empruntant, contre intérêts, aux banques privées, au lieu de continuer à emprunter sans intérêt auprès de la banque de France qui lui appartient. Depuis l'application de ce principe, la finance et son infime oligarchie donnent la pleine mesure de leur asservissement des peuples, en une spirale exponentielle d'accroissement des inégalités."
Frédéric Lordon : " 1. L’euro interdit radicalement toute politique progressiste possible.
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S’il en était encore besoin, le traitement criminel infligé à la Grèce en six mois de brutalisation (rebaptisée « négociation ») prouve que l’entreprise de « transformer l’euro », ou l’hypothèse d’un « autre euro possible », sont des chimères qui, par désillusions successives, ne mènent qu’à l’impasse et à la désespérance politiques.
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Abandonner aux extrêmes droites (qui au demeurant n’en feront rien [1]…) toute perspective politique d’en finir avec l’euro et ses institutions est une faute politique qui condamne les gauches européennes à l’impuissance indéfinie.
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Sauf à continuer de soupirer après ce qui n’arrivera pas — un « autre euro » et l’« Europe sociale » qui va avec — le réarmement des gauches européennes passe donc impérativement par l’imagination de l’après-euro.
L’avenir de la gauche se joue entre ces quatre propositions."
"Pour votre copain, les Grecs sont responsables de ce qui leur arrive et n'ont pas fait grand chose pour l'éviter. Voici une quinzaine d'arguments à lui rétorquer."