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Dans nos villes soumises à la prédation privée, les espaces encore libres se trouvent sur les toits et sous les sols : Altistes et Solistes s’en emparent pour les mettre en commun et faire sonner, tels riffs, les cordes intenses qui nous lient .
La sécurité sociale, un «brol d'assistés»? Yolande Moreau, Bouli Lanners et Charline Vanhoenacker prêtent leur voix à ce court-métrage d’animation réalisé par Lucie Thocaven et produit par le CEPAG.
Plus d'informations: http://www.cecinestpasuntrou.be/
Grâce aux technologies et à l’amélioration du niveau de qualification des travailleurs, la productivité a été multipliée par 5 en 50 ans (1). Pour produire autant de richesse, il faut donc 5 fois moins d’heures de travail, tous secteurs confondus. Du jamais vu ! Mais qui a capté ces gains de productivité accrus : les entreprises, les actionnaires, l’Etat ou les travailleurs ?
Les restrictions morales et légales sur les drogues sont injustifiées et hors de propos, puisque l’usage de drogue relève d’un problème éthique, selon une étude.
« Le fait d’avoir un regard moral et de jeter l’opprobre sur certains usages de drogues pose problème. Est-ce immoral de boire un verre de vin ou de mettre du sucre dans votre thé ? Personne ne pense cela. Alors, pourquoi est-ce immoral d’ajouter du cannabis dans votre pâte à gâteau ? Selon un raisonnement paritaire, cela n’a rien d’immoral. »
L’auteur insiste. Dans nos sociétés libérales, l’homme vit et consomme à son gré. Pour résumer, certains optent pour un mode vie sain, font du sport et mangent bio ; d’autres sont plutôt canapé, télé, apéro. Tant que cela n’empiète pas sur les autres – d’où l’interdiction de l’alcool au volant, ou de l’ivresse manifeste sur la voie publique. Alors pourquoi, sur quel fondement rationnel, ne règlemente-t-on pas les autres usages au lieu de les prohiber ? s’interroge-t-il. (...)
Certains champs du savoir sont délaissés ou, pire, font l'objet de manipulations délibérées. Étudier les mécanismes à l'œuvre et les connaître constituent un enjeu citoyen et de société.
Pour le professeur de droit à Harvard et penseur du net, il y a urgence à reconstruire des espaces communs de discussion.
Tout est parti d’un tweet d’un père de famille, expliquant comment son fils de 4 ans s’est senti l’obligation de demander s’il pouvait avoir une poupée pour Noël, parce que, "les poupées c’est pour les filles ?". Et qu'en plus c’est sur les pages roses des catalogues de Noël.
Article original : https://medium.com/@gchampeau/voyage-au-pays-des-sexistes-et-homophobes-3706575ea544#.gcg6ywe07
Les femmes noires sont le plus souvent invisibles dans l'espace public. C'est un échec de la culture française qui ne sait pas les inclure.
Nous sommes vulnérables à la manipulation, rappelle le chercheur, notamment parce que nous avons tendance à faire confiance aux signaux de notre cercle relationnel, et parce que nous avons tendance à rejeter l’information qui contredit nos croyances. (...) En fait, l’information qui s’ajuste à nos croyances renforce l’engagement, et l’engagement, c’est ce que cherchent à développer les médias sociaux. Ce sont les réseaux sociaux eux-mêmes qui ne sont pas conçus pour trier l’information, mais pour développer une attention très sélective.
Les sites liés aux lobbys «pro-vie» prétendent s’appuyer sur la recherche médicale pour établir un lien de causalité entre l’interruption de grossesse et le cancer du sein, la dépression ou le suicide.
L’humiliation publique, ce châtiment du Moyen Age, est-elle un bon traitement pour décrocher ? Une vidéo diffusée sur Facebook et presque applaudie par CNN laisse un sacré malaise.
Les dispositifs conçus pour faire fuir les « indésirables » ont envahi les centres-villes. Bienvenue dans l’univers magique du design antisocial.
Les interdits servent rarement à grand-chose. Ils témoignent le plus souvent de stratégies d’évitement et de dénis de réalité. La fumette prospère au pays des droits de l’homme et l’on continue à traquer le consommateur quand la prohibition est notoirement inefficace en matière d’addictions. Pour l’alcool et le tabac, pour les anxiolytiques et les antidépresseurs, la production et la vente sont encadrées et régulées. L’Etat garantit la qualité, prélève des taxes et développe des campagnes sanitaires. Rien de tout cela en ce qui concerne le cannabis.
Aujourd'hui, les drogues licites et illicites sont omniprésentes dans notre société. Chacun d'entre nous est concerné.
Pour compléter les actions de prévention, répression et traitement, la réduction des risques est née. Mais la réduction des risques (ou RdR) qu'est-ce que c'est?
"A consommer avec modération ?" est un webdocumentaire indépendant constitué de 8 chapitres vidéo. Chaque chapitre se termine par un court texte présentant des liens pour approfondir le sujet, ainsi que des suggestions pour continuer.
A découvrir et partager... sans modération!
C’est l’histoire d’une rencontre qui n’aurait pas dû exister. Il y a deux ans, Arte Radio diffusait Crackopolis (réalisé par Jeanne Robet), un docu sur le crack à Paris. On découvrait alors Charles aka Cracko, addict, dealer et philosophe de la street. De sa voix rocailleuse et de son débit assuré, il contait ses péripéties, de la Colline de Stalingrad, spot de deal bien connu, à La Courneuve et ses crackhouses. Comme lorsque, sans thune, il dormait dans un parking du 19e en proie à la convoitise des autres et à la violence de la rue.
La consommation n’a pas d’âge, pas de sexe, pas de milieu professionnel ni social.
"Que des travailleurs se battent pour préserver des conditions de travail leur permettant de réaliser au mieux leur mission ne paraît pas être déraisonnable. (...) Peut-être vous faudrait-il reconsidérer les priorités. Oser dire qu’il s’agit de privilèges d’un autre temps est l’aveu d’un aplatissement complet devant l’idéologie dominante. Nous en sommes gavé, mais c’est à vous, à votre métier, que devrait revenir le rôle de sentinelle en décryptant ce logos, cette raison folle qui pousse l’humanité à sa destruction. Cette balle, c’est vous qui la tirez dans le pied du journalisme."
Par la présente, je souhaite transmettre mon encouragement à mes con-citoyens qui sont grévistes aujourd’hui, le seront peut-être demain, ou lors des prochaines actions annoncées par les syndicats.
Je souhaite également communiquer ma joie de voir que des citoyens se mobilisent - enfin - pour préserver des jours de repos, obtenir un meilleur financement des services publics et de la justice, empêcher une augmentation de la charge de travail.
Il ne m’est encore jamais arrivé de prendre la plume pour commenter l’actualité, mais, cette fois, la lecture de la presse et, plus encore, des commentaires qui l’accompagne me donne, plus que jamais, la nausée.
Notre intérêt est du côté des syndicatsC’en est trop, et il est temps, je pense, de l’affirmer : face à la férocité du système économique actuel, notre intérêt à nous, citoyen, est d’exiger une redistribution des richesses efficaces, promouvoir la sécurité sociale, encourager la culture, bénéficier d’une justice bienveillante et accorder une attention particulière à l’enseignement. Et ceux qui les défendent, malgré tous leurs défauts de fonctionnement, sont les syndicats.
Notre intérêt n’est pas de foncer, tête baissée, vers une économie qui ne nous apporte pas plus de bien-être - et dont 80% des profits sont accaparés par 20% des plus riches.
"La critique des syndicats et leur remise en cause ne sont pas neutres socialement, ne tiennent pas la route face aux faits et sont un vecteur de hausse des inégalités sociales. Elle montre aussi le déséquilibre du discours médiatique, celui-ci faisant le relais d’une vision plutôt qu’une autre, posant rarement la question des conséquences sociales."
Scientists say they've pinpointed the time in our lives when we start losing friends, rather than making new ones, by looking at the phone data of some 3.2 million Europeans.