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Maintenant que les utilisateurs sont captifs, que les concurrents ont quasiment disparu, que les business indépendants ont été acculés à la faillite ou rachetés, on peut exploiter l’utilisateur jusqu’au trognon.
Premièrement, en augmentant les tarifs et en supprimant les programmes gratuits. Les utilisateurs sont habitués, migrer vers un autre service est difficile, la plupart vont payer. Surtout si cette hausse est progressive. L’objectif n’est pas d’avoir de nouveaux utilisateurs, mais bien de faire cracher ceux qui sont déjà là. On va donc leur pourrir la vie au maximum : tarifs volontairement complexes et changeant, rebranding absurdes pour justifier de nouveaux tarifs, blocage de certaines fonctionnalités, problèmes techniques empêchant la migration vers un autre service, etc.
En second lieu, on va bien entendu stopper tout investissement dans l’infrastructure ou le produit. Un maximum d’employés vont être licenciés pour ne garder que l’équipage minimal, si possible sous-payé. Le support devient injoignable ou complètement incompétent, la qualité du produit se dégrade tout à fait.
Bref, c’est la merdification.
C’est destructif ? C’est bien l’objectif.
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Si les conséquences pour le client sont évidentes, elles le sont encore plus pour le travailleur. S’il n’a pas été viré, le travailleur doit donc désormais travailler beaucoup plus, dans une infrastructure qui part à vau-l’eau et sans aucune perspective autre que de se faire insulter par les clients.
Les « faux indépendants » (livreurs Deliveroo, chauffeurs Uber, etc.) voient fondre leurs marges alors que les règles, elles, deviennent de plus en plus drastiques et intenables. Le terrifiant spectre du chômage nous fait prendre en pitié les employés forcés de nous fournir des services merdiques. Nous les remercions. Nous leur mettons des étoiles par pitié, parce que sinon ils risquent de se faire virer. Et nous payons pour un service de merde. En l’acceptant avec le sourire. Ou alors nous les engueulons alors qu’ils ne peuvent rien faire.
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Des chercheurs publient dans la revue Journal of Marketing Research leurs observations et leurs analyses surprenantes sur la tendance qu'ont les utilisateurs de smartphone à le négliger ou à l’égarer à l’approche de la mise sur le marché d’une nouvelle version.
Ils ont même trouvé un nom pour le phénomène, l’«upgrade effect» ou «effet de mise à niveau». Par exemple, les chercheurs ont étudié la courbe de déclaration de perte d’iPhone 5, et ont observé que dès que le modèle 5S était disponible, les possesseurs du modèle antérieur déclaraient moins souvent la perte, ou ne se donnaient plus la peine de retrouver leur «vieux» téléphone.
"Alors que la consommation d'alcool de James Bond ne cesse de croître au gré de ses aventures, certains avancent l'hypothèse d'une présence accrue des sponsors."
"Là où le bât blesse, c’est quand le produit gratuit entre en concurrence avec un autre. Par se seule présence, il nous conduit à prendre une mauvaise décision"
« Avec quelques décisions courageuses, le problème de la faim pourrait être résolu. »
Alcatel, Nokia, Kodak ou Polaroid déploient leur marque sur des produits fabriqués par d’autres. Une politique de licence censée rapporter royalties et... juguler les risques en cas d’échec.
"Le nouveau code de la consommation vient d'entrer en vigueur. Désormais, toute marchandise est garantie deux ans. Pas assez pour certaines ONG qui soulignent qu'outre-Manche, elle s'étend jusqu'à six ans !"
Les Amis d’Orwell ont reçu vendredi 7 mars Patrick Marcolini (philosophe) et Jean-Luc Porquet (journaliste au Canard enchaîné) pour parler du livre Radicalité : 20 penseurs vraiment critiques (éd. L’Echappée, 2013).
Une production de http://pixileon.com
Combien de personnes exploitées travaillent pour satisfaire notre consommation.
"Pirate-Parfum.com est avant tout un concept
Mis au point par les nez de Pirates Parfums, toutes vos essences se révèlent à nouveau. Et cette libération s’opère à moindre coût. Radicale et intègre, Pirate Parfum est la seule griffe qui peut prétendre à 95 % de produit pour 5 % de marketing. Alors que cette formule s’inverse complètement chez tous les autres. "
GSM, smartphones, PC, laptops, tablettes... rares sont ceux d'entre nous qui peuvent encore s'en passer ! Mais avez-vous déjà réfléchi à ce que coûte réellement un appel mobile ou un courrier électronique ? Ou à l'impact de l'électronique moderne en termes de matières premières, de conditions de travail et d'environnement ?
Dossier à télécharger en pdf : http://www.befair.be/sites/default/files/all-files/brochure/Elektronica_FR.pdf