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Alors que la plupart des études démontrent non seulement l’innocuité, mais également les bénéfices de la cigarette électronique, certains...
Beyond the Cloud vous emmène explorer l’univers de la vape et ses controverses à travers de nombreux pays, dont les États-Unis, la France ou la Suisse. 100% gratuit, le film est désormais visionnable en intégralité sur Youtube.
Il n'y a plus que 17% de fumeurs au Royaume-Uni, le taux le plus bas jamais enregistré. Le prix élevé des paquets de cigarettes et des campagnes antitabagisme intensives expliquerait cette performance.
«Certes, nous ne savons pas tout de la cigarette électronique. Mais on sait qu'elle est beaucoup moins nocive que la cigarette», rappelle le Dr William Lowenstein, médecin spécialisé dans les addictions à Paris et président de l'association SOS Addictions.
Les adeptes de l’interdiction sont tous des vieux. Si vieux qu’ils ont oublié leurs années de jeunesse. Oublié qu’être jeune, c’est être invincible. Oublié qu’être jeune, c’est chercher ses limites, tutoyer les dangers, transgresser… Interdire de fumer aux jeunes ? Quelle fumisterie ! Les jeunes sont la population qui fume le plus. La cigarette ne tue qu’après des années, sur le moment il n’y a aucun désagrément, on ne se sent pas malade. C’est que du plaisir.
Que faire à part interdire ? Faire la morale ? Ça ne marche pas. On parle des jeunes. Bien plus sensibles à leur image face à leurs copains (qui fument) que celle des « adultes » qui font la leçon. La seule solution est d’éduquer, proposer des solutions et tenter d’orienter vers une prise de conscience pour viser l’abstinence, ou à défaut pour adopter des pratiques moins risquées. Réduction des risques. Que ce soit chez les jeunes ou les autres générations, prendre le chemin de la réduction des risques, c’est déjà avancer, c’est faire un pas, un progrès.
La e-cigarette compte des millions d'adeptes en UE. Malgré ce succès, les fabricants se heurtent à la puissance des lobbies pharmaceutique et du tabac.
Très réservé, Antoine Frémaut, tabacologue. En France on trouve de nombreux médecins, pneumologues, tabacologues nettement plus convaincus et cernant bien l'intérêt de santé publique derrière.
Pourtant les premières études sur la question, montrent que l'e-cig n'est pas une porte d'entrée vers le tabac, y compris chez les jeunes ; le pourcentage de vapoteur qui n'ont jamais fumé la cigarette avant est autour des 1%.
- http://www.huffingtonpost.fr/2015/05/28/cigarette-electronique-tabagisme-etude_n_7461284.html
- http://consumer.healthday.com/cancer-information-5/tobacco-and-kids-health-news-662/e-cigarettes-may-not-be-gateway-to-smoking-study-681597.html
En terme de qualité et de contrôle des produits, on devrait plutôt se réjouir d'un encadrement et d'une légalisation de la vente, plutôt que de la vente sous le comptoir (et donc sans contrôle). Même si sur internet, il est vrai qu'on peut acheter un chat dans un sac, il existe des fabricants européens et français qui appliquent déjà depuis plusieurs années des critères stricts, autant que dans la nouvelle norme AFNOR pour les eliquides.
De quoi parle-t-on ? Les auteurs affirment en substance avoir constaté une toxicité importante de la vapeur de cigarette électronique sur des cellules cultivées in vitro. Science et Avenir :
« Concrètement, l’équipe américaine a observé la cytotoxicité de la vapeur produite par deux types de e-liquide – l’un avec nicotine, l’autre sans – sur des cellules épithéliales qui tapissent notamment la bouche ou les poumons. Placées dans des boîtes de Pétri, ces cellules ont été exposées à des doses très importantes de vapeur. Des doses qui, de l’aveu même des auteurs, ne correspondent pas à une utilisation normale : « Dans cette étude, les tests correspondaient à une personne fumant de façon continue pendant des heures et des heures, donc une quantité supérieure à celle qui serait normalement délivrée », reconnaît le Dr Wang-Rodriguez. Un biais méthodologique d’importance. (…)
« Surtout, un détail spécifié dans l’étude semble contredire frontalement le Dr Wang-Rodriguez : les chercheurs ont en effet mené l’expérience en soumettant également des cellules à la fumée de cigarette de marque Marlboro rouge. Un test arrêté au bout de 24 heures en raison de l’extrême toxicité de cette fumée. À titre de comparaison, les cellules soumises à la vapeur d’e-cigarette l’ont été pendant 8 semaines. Difficile dans ces conditions de mettre sur un pied d’égalité le tabac et le vapotage. »
Depuis quelques semaines les publicités pour la cigarette électronique fleurissent dans les mass médias français. TV, radio, presse, affichage, impossible d'y échapper. Deux marques, VYPE et LOGIC battent le pavé. Il y a quelques mois, c'était JAI…
"Une équipe de chercheurs américains confirment par une nouvelle étude les mises en garde contre la dangerosité des cigarettes electroniques."
Ce qui n'est pas dit dans tous ces articles et dans le communiqué de presse des chercheurs, c'est que les tests avec la vapeur ont duré plusieurs semaines pour montrer quelque chose, alors (mais c'est à peine formulé dans l'article original!) qu'exposées à la fumée de tabac les cellules ne tenaient pas 24h !
"Treatment media was replaced every three days with 1%
e-cigarette extract. Because of the high toxicity of cigarette smoke
extract, cigarette-treated samples of each cell line could only be
treated for 24 h."
Commentaire : Jacques Le Houezec (https://www.facebook.com/ToutCeQueVousAvezToujoursVouluSavoirSurLeTabac/posts/745485982219797 - http://jlhamzer.over-blog.com/qui-suis-je )
Un article du Guardian va également dans le sens du commentaire ci-dessus:
http://www.theguardian.com/science/sifting-the-evidence/2015/dec/31/no-theres-still-no-evidence-e-cigarettes-are-as-harmful-as-smoking
« En France les principaux industriels (Alphaliquides, VDLV) ne mettent pas de diacétyl dans les e-liquides. La norme AFNOR qui va paraître en janvier 2016 interdira l’utilisation du diacétyl dans la fabrication des e-liquides. La dose tolérée dans la vapeur sera de 22 ppm. Dans l’étude américaine, sur 51 produits dont la vapeur était analysée, 3 étaient légèrement au-dessus des 22 ppm et un était franchement au-dessus (mais à une dose dix fois moindre que dans la fumée du tabac). Au total : encore du foin ! » Philippe Presles
Une étude de chercheurs de Harvard pointe la présence de particules bizarres, mais sont-elles pour autant dangereuses ?
" De quoi redonner envie de fumer de bonnes vieilles cigarettes, pleines de goudron, dont on est, là, totalement certain des effets délétères. Un fumeur sur deux mourra d'une maladie liée à sa consommation de tabac. "
A propos de l'étude de Harvard que la presse relaie depuis hier, le Dr Konstantinos Farsalinos a commenté cette étude ici:
http://www.ecigarette-research.org/research/index.php/whats-new/whatsnew-2015/236-da2
Il précise que les valeurs retrouvées dans cette études sont faibles et même inférieures à celles que lui-même avait trouvées dans son étude de l'an dernier. Il précise surtout que cette nouvelle étude ne fait pas mention que ces substances sont aussi trouvées dans la fumée des cigarettes de tabac à des concentration 10 fois (pour le diacétyle) et 100 fois (pour l'acétyle propionyle) plus élevées.
Encore une fois, le but est de faire peur, et le résultat est que de moins en moins de fumeurs font confiance à la vape pour arrêter de fumer, car ils pensent à tort qu'elle est aussi, voire plus dangereuse que la cigarette.
Non, non et non. Dès l'instant où l'on arrête d'inhaler de la fumée (c'est elle qui est dangereuse, pas la nicotine) il y a un bénéfice de santé. Même si pour cela il peut être nécessaire de s'exposer à un très faible risque résiduel, qui reste cependant à démontrer.
Ne relayez pas les articles de presse qui ne prennent pas le temps de relativiser les choses et se contente le plus souvent de faire un copié-collé d'une dépêche AFP. C'est cela qu'ils cherchent, faire le buzz et avoir du trafic sur leur site.
Commentaire de Jacques Le Houezec (http://jlhamzer.over-blog.com/)
Voir également : http://www.ma-cigarette.fr/le-diacetyle-lacetyle-propionyle-reviennent-sur-le-devant-de-la-scene-mediatique/
Vous savez combien on en trouve, de ces substances dangereuses, dans les cigarettes traditionnelles ?
Evidemment, on gagnerait a pouvoir proposer des e-liquides moins nocifs, mais il ne faudrait pas laisser croire qu'il vaut mieux fumer que vapoter. Or ce genre d'étude y contribue.
Cela étant, dans l'étude en question, le protocole laisse la résistance chauffer 8 secondes, avant d'attendre 15 secondes, puis recommencer.
Les vapoteurs autour de vous vapotent-ils aussi frénétiquement en appuyant aussi longtemps sur le déclencheur? Personnellement, cela me parait fort long, 8 secondes ; le gout en bouche ne doit pas être terrible du coup.
De là à dire que ce protocole ne reflète pas l'utilisation réelle des vapoteurs, il n'y a qu'un pas...
EDIT : Le tabacologue Bertrand Dautzenberg rappelle que le diacétyle, incriminé dans l'étude, est exclu des normes AFNOR pour les eliquides...
La e-cigarette a ses défenseurs : l'appel des 120 médecins en faveur de la cigarette électronique face aux effets néfastes du tabac fait grand bruit. 2 d'entre eux ont expliqué le but de cette mobilisation.
L'objectif ? La réduction des risques du tabagisme en "s'appuyant sur tout le potentiel de la cigarette électronique". Et quels risques ! À l'origine [en France] de 73.000 décès chaque année, le tabac reste la première cause de mortalité évitable en France. Cancers (poumon, œsophage, vessie, pancréas, rein, col de l’utérus...) mais également maladies cardiovasculaires (infarctus, accidents vasculaire cérébral) et pathologies respiratoires chroniques.
"C’est une petite révolution: le Conseil supérieur admet l’utilité possible pour l’arrêt tabagique et n’exige plus la vente exclusive en pharmacie."
- Présentation de l'avis sur le site internet du Conseil Supérieur de la Santé
http://www.health.belgium.be/eportal/Aboutus/relatedinstitutions/SuperiorHealthCouncil/19105021 - Lire l’avis n° 9265 du Conseil Supérieur de la Santé dans son intégralité (87 p.)
http://feditobxl.be/site/wp-content/uploads/2015/10/Conseil-Sup%C3%A9rieur-de-la-Sant%C3%A9-avis-9265-ecig-octobre-2015.pdf
"L'étude espagnole est un exemple classique et évident d'une mauvaise interprétation des résultats d'une étude. Leur conclusion devrait être que les niveaux de PM2,5 dans la maison d'un vapeur se distinguent à peine de ceux de la maison d'un non-fumeur, et sont significativement plus faible que les niveaux mesurés dans la maison d'un fumeur. En outre, ils ignorent encore une fois que la composition des particules est d'une importance vitale dans la détermination de tout risque. Les particules des produits de combustion comme celles émises par les cigarettes et qui sont associées à la pollution de l'environnement sont très différents des micro-gouttelettes de PG, VG, de l'eau et de la nicotine qui composent les émissions d'e-cigarette."
"C'est la réaction du pneumologue Bertrand Dautzenberg après l'étude de la répression des fraudes faisant état des "nombreuses anomalie" des vaporettes, diffusée à quelques jours d'un vote parlementaire sur le tabac."
"Face aux interprétations alarmistes qui circulent dans les médias depuis la publication du rapport, le Dr Anne Borgne, médecin tabacologue, présidente du Réseau de prévention des addictions et spécialiste du sevrage tabagique, juge qu’il faut absolument rassurer les utilisateurs de e-cigarettes. « J’ai vu ce matin que tout le monde s’excitait sur le résumé du rapport dans la dépêche AFP, mais il ne faut pas se tromper de message. Qu’il y ait des contrôles de produits, c’est tout à fait normal ! Et sécurisant pour les utilisateurs. Alors, il y a des problèmes de bouchons, d’étiquetage... tout ça est en cours de normalisation par la norme AFNOR, mais il ne faut surtout pas en faire un message “attention, la cigarette électronique est un produit dangereux” ! Insiste-t-elle. Il faut rappeler face à quoi on est – le tabac – avec toute sa dangerosité archi-prouvée et reconnue. La e-cigarette est un produit qui, peut-être, n’a pas une inocuité totale, mais dont la dangerosité par rapport au tabac n’est même pas à discuter. »"
"6 % de ces produits ont été jugés « dangereux ». Pourquoi ? « Pour des motifs d'absence d'étiquetage de danger ou d'absence de dispositif de fermeture de sécurité pour enfants »"