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Au fil de la série documentaire "Les enfants de la colonisation" de Canvas (sous-titrée en français), une vingtaine de témoins en Belgique et en RDC évoquent le Congo à l’époque coloniale et la manière dont l’héritage colonial a influencé leur propre vie. Le premier épisode revient sur l’histoire de la colonisation du Congo depuis la Conférence de Berlin sur les colonies de 1885.
Il est temps d’avouer que le projet de la civilisation, y compris son mythe du progrès, devient insaisissable. Les finalités, celles des débuts, nous échappent désormais. Comme l’écrit Sloterdijk,2 rien ne se passe comme prévu. Quelque chose que nous peinons à comprendre, mais qui semble pourtant lié à notre manière de penser et d’agir, fait qu’un « devoir-se-passer-autrement… perce avec une ironie irrésistible notre projet ». C’est comme si on avait « mis en mouvement quelque chose qu’on n’aurait pas pensé, ni voulu, ni pris en considération… qui se meut tout seul avec un entêtement dangereux ». Ce qui nous arrive a la forme d’un mouvement « fatal », « qui nous échappe dans toutes les directions ». Nous avions voulu une civilisation qui repose sur le progrès et le « mouvement continu ». Mais voilà : cette utopie s’est transmuée en une sorte de caricature. Sloterdijk, grand penseur du moment étrange que nous vivons, compare la « dérive de l’actuel processus de civilisation » à une « avalanche pensante ». Un phénomène monstrueux non pas extérieur à nous, mais que nous constituons nous-mêmes, avec nos insatiables désirs, notre entêtement aveugle et notre irrationnel hors du temps. Cette « avalanche qui pense » descend « à grand bruit dans la vallée ». Et nous sommes paralysés, incapables de comprendre qu’il s’agit d’une « catastrophe autoréflexive ».
Ces dernières années, des centaines de milliers de Syriens ont fui la guerre pour chercher refuge en Europe. Mais durant la Seconde Guerre mondiale, ce sont les Européens qui fuyaient les invasions et se retrouvaient dans des camps d'Alep à Suez.
La carte de Ferraris ou carte des Pays-Bas autrichiens est une carte historique établie entre 1770 et 1778 par le comte Joseph de Ferraris, directeur de l'école de mathématique du corps d'artillerie des Pays-Bas, sur commande du gouverneur Charles de Lorraine.
Consultez la carte numérisée.
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via https://www.slate.fr/story/112447/bibliotheque-images-libres-droit
Israel is concealing vital records to prevent darkest periods in its history from coming to light, academics say.
Livre de l'exposition "The Nabka", sur la fuite et l'expulsion des Palestiniens en 1948. Un retour sur les faits historiques pour comprendre et prendre du recul sur le conflit israélo-palestinien.
Téléchargement : http://zochrot.org/uploads/uploads/aa0d1cda57550fb0ad815d606cb1ccb1.pdf
Une jeune femme découvre dans la cave de son nouvel appartement les affaires de l'ancienne locataire, morte sans laisser personne à qui rendre ces biens. Elle ouvre les boîtes et les valises, et entre petit à petit dans la vie de Madeleine.
via http://www.margaux-perrin.com/serendipity/?IcSNfA
Interview de Clara Beaudoux (France Inter 6/11/2015)
http://www.franceinter.fr/player/embed-share?content=1184911
"Les plus beaux plans, cartes et photos aériennes belges et d’Afrique centrale en ligne. Une coopération unique de l’Institut géographique national, de la Bibliothèque royale, des Archives de l’Etat et du Musée royal de l’Afrique centrale. "
Uns infographie de l'histoire de la philosophie reprenant les principaux courants de pensées (occidentaux).
« This month an industrious Israeli filmmaker, Mor Loushi, is showing her new documentary based on […] atrocities reported by the soldiers include forced expulsions, like the one quoted above, graphic descriptions of summary executions of prisoners of war and hints of massacres of innocent villagers. »
« Anouar est un petit voyou de Bagdad que l’histoire va aspirer, bouleverser, transformer, entre son adolescence dans les années 1930, sous le mandat britannique, et l’après-guerre. Il est amoureux, fréquente une famille juive, il a des copains. Par l’intermédiaire d’un officier proche des Chemises noires irakiennes, il est repéré puis enrôlé en 1941, et il s’éloigne peu à peu de tous ses proches. Anouar sera ballotté comme un fétu de paille, mais restera longtemps dévoué à une cause, celle-là même que rappelle un de ses compagnons allemands, le rêve de « quelque chose de nouveau, une culture purifiée, la grandeur, la rigueur et l’ordre dans un monde pouilleux et en haillons ».»
« une organisation non gouvernementale israélienne, "Dakirat", fondée en 2005, a développé l'application "iNakba". Celle-ci permet de localiser les centaines de villages palestiniens disparus et détruits »
Les Israéliens concèdent que ce qui s’est passé en 1948 a été dramatique. Mais tout n'est pas vrai dans la version officielle racontée par Israël.
"Ouvrier métallurgiste et ancien dirigeant communiste, Jacques Doriot fonde en juin 1936 le Parti populaire français. Affirmant combattre tant le communisme que le capitalisme, tant Joseph Staline qu’Adolf Hitler, il finit parmi les ultras de la collaboration. Cette dérive d’un fasciste à la française passe néanmoins par quelques chemins inattendus."
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Hajo Meyer (1924-2014) nous a quittés.
Survivant d’Auchwitz, il a toujours lutté contre la politique sioniste de l’État Juif et pour la défense des droits humains des Palestiniens.
Ses paroles demeurent.
Né en 1924 à Bielefeld, Allemagne. Après la Nuit de Cristal du 9 novembre 1938, interdit, parce que juif, de fréquenter le lycée classique, il fuit seul aux Pays-Bas. En I944, après avoir passé un an dans la clandestinité, il a été pris et déporté à Auschwitz, où il a été libéré 10 mois plus tard. Il a consacré toute sa vie à la lutte contre la manipulation du génocide nazi par la politique sioniste de l’État d’Israël pour justifier la colonisation de la Palestine.
On ne peut dire mieux que lui-même :
"L’un des principaux tracas de ma vie, c’est qu’Israël se considère comme un État juif, alors qu’en réalité il est sioniste. Il veut le maximum de territoire avec un minimum de Palestiniens. J’ai quatre grands-parents juifs. Je suis athée. Je partage l’héritage socio - culturel juif et j’ai appris l’éthique juive. Je ne veux pas être représenté par un État sioniste. Ils n’ont aucune idée de l’Holocauste. Ils utilisent l’Holocauste pour implanter la paranoïa chez leurs enfants." [1]
« Comme la plupart des Juifs allemands, j’ai été élevé dans une tradition séculaire et humaniste qui était plus hostile que sympathisante envers le sionisme. Depuis 1967, il est devenu clair que le sionisme politique a un objectif monolithique : le maximum de la terre en Palestine avec un minimum de Palestiniens. Ce but a été poursuivi avec une cruauté inexcusable comme l’a démontré l’assaut sur Gaza. [2]
En 2010, il a fait un tournée en France et en Europe sur le thème « Never Again » organisé par IJAN (International Jewish Anti-Zionist Network), qui a été suivie par des interventions aux États-Unis en 2011, dont on trouve des enregistrements :