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Les attaques de l’extrême droite subies par le pédagogue Célestin Freinet sont analysées par l’historienne Laurence De Cock dans son ouvrage Une journée fasciste. Alors que les pressions sur le monde éducatif se multiplient aujourd’hui, elle prolonge pour Éduquer sa réflexion sur les résonances du passé dans le présent.
« J'ai également voulu alerter sur le fait que les enseignants ne sont jamais à l'abri des sanctions politiques. En écrivant le livre, j'ai été frappée par certaines résonances avec des événements contemporains. La répression qu'a traversée le couple Freinet dans les années 1930 n'est malheureusement pas un cas isolé dans le temps. En France, aujourd'hui encore, beaucoup font face à des pressions similaires dans l’enseignement.»
2024 aura été source de nombreux changements, entre autres électoraux. Dans cette valse de nouvelles orientations politiques, certaines personnalités ont annoncé vouloir fermer les salles de consommation à moindre risque (SCMR), les mal nommées « salles de shoot ».
Qualifiées d’inefficaces ou supposées créer des « appels d’air », elles demeurent, quoi qu’en disent leurs détracteur·rice·s, des espaces sociosanitaires indispensables. Un bref retour sur l’histoire de ces salles, tant au niveau international qu’à l’échelle de la cité ardente, nous permettra d’acter leur nécessité dans un monde de plus en plus en prise avec l’augmentation de la pauvreté et de l’usage de drogues.
Cela fait des décennies que certaines substances psychotropes, appelées plus communément drogues, sont interdites par plusieurs traités internationaux. Et pourtant, malgré cette interdiction, il ne se passe pas un jour sans que les médias traditionnels aient pour titres des règlements de compte entre dealers, la toxicomanie de rue, un coup de filet au port d’Anvers ou les problèmes d’addiction d’une star du show-business.
En résumé : les drogues, leur commerce et leurs effets, ont une place prépondérante dans nos sociétés. Avant d’être interdites au début du xxe siècle sous l’influence des pays occidentaux et principalement des États-Unis, elles ont fait partie de l’économie mondiale des plus grands empires coloniaux pour devenir plus tard le fer de lance de l’industrie pharmaceutique. Leur contrôle, par la suite, sera assuré par les États sur base de ces différents traités, États qui auront, avec le temps, de plus en plus de difficultés à empêcher l’essor des mafias.
Retour sur une histoire mouvementée et en perpétuelle évolution.
Au fil de la série documentaire "Les enfants de la colonisation" de Canvas (sous-titrée en français), une vingtaine de témoins en Belgique et en RDC évoquent le Congo à l’époque coloniale et la manière dont l’héritage colonial a influencé leur propre vie. Le premier épisode revient sur l’histoire de la colonisation du Congo depuis la Conférence de Berlin sur les colonies de 1885.
Il est temps d’avouer que le projet de la civilisation, y compris son mythe du progrès, devient insaisissable. Les finalités, celles des débuts, nous échappent désormais. Comme l’écrit Sloterdijk,2 rien ne se passe comme prévu. Quelque chose que nous peinons à comprendre, mais qui semble pourtant lié à notre manière de penser et d’agir, fait qu’un « devoir-se-passer-autrement… perce avec une ironie irrésistible notre projet ». C’est comme si on avait « mis en mouvement quelque chose qu’on n’aurait pas pensé, ni voulu, ni pris en considération… qui se meut tout seul avec un entêtement dangereux ». Ce qui nous arrive a la forme d’un mouvement « fatal », « qui nous échappe dans toutes les directions ». Nous avions voulu une civilisation qui repose sur le progrès et le « mouvement continu ». Mais voilà : cette utopie s’est transmuée en une sorte de caricature. Sloterdijk, grand penseur du moment étrange que nous vivons, compare la « dérive de l’actuel processus de civilisation » à une « avalanche pensante ». Un phénomène monstrueux non pas extérieur à nous, mais que nous constituons nous-mêmes, avec nos insatiables désirs, notre entêtement aveugle et notre irrationnel hors du temps. Cette « avalanche qui pense » descend « à grand bruit dans la vallée ». Et nous sommes paralysés, incapables de comprendre qu’il s’agit d’une « catastrophe autoréflexive ».
Ces dernières années, des centaines de milliers de Syriens ont fui la guerre pour chercher refuge en Europe. Mais durant la Seconde Guerre mondiale, ce sont les Européens qui fuyaient les invasions et se retrouvaient dans des camps d'Alep à Suez.
La carte de Ferraris ou carte des Pays-Bas autrichiens est une carte historique établie entre 1770 et 1778 par le comte Joseph de Ferraris, directeur de l'école de mathématique du corps d'artillerie des Pays-Bas, sur commande du gouverneur Charles de Lorraine.
Consultez la carte numérisée.
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via https://www.slate.fr/story/112447/bibliotheque-images-libres-droit
Israel is concealing vital records to prevent darkest periods in its history from coming to light, academics say.
Livre de l'exposition "The Nabka", sur la fuite et l'expulsion des Palestiniens en 1948. Un retour sur les faits historiques pour comprendre et prendre du recul sur le conflit israélo-palestinien.
Téléchargement : http://zochrot.org/uploads/uploads/aa0d1cda57550fb0ad815d606cb1ccb1.pdf
Une jeune femme découvre dans la cave de son nouvel appartement les affaires de l'ancienne locataire, morte sans laisser personne à qui rendre ces biens. Elle ouvre les boîtes et les valises, et entre petit à petit dans la vie de Madeleine.
via http://www.margaux-perrin.com/serendipity/?IcSNfA
Interview de Clara Beaudoux (France Inter 6/11/2015)
http://www.franceinter.fr/player/embed-share?content=1184911
"Les plus beaux plans, cartes et photos aériennes belges et d’Afrique centrale en ligne. Une coopération unique de l’Institut géographique national, de la Bibliothèque royale, des Archives de l’Etat et du Musée royal de l’Afrique centrale. "
Uns infographie de l'histoire de la philosophie reprenant les principaux courants de pensées (occidentaux).
« This month an industrious Israeli filmmaker, Mor Loushi, is showing her new documentary based on […] atrocities reported by the soldiers include forced expulsions, like the one quoted above, graphic descriptions of summary executions of prisoners of war and hints of massacres of innocent villagers. »
« Anouar est un petit voyou de Bagdad que l’histoire va aspirer, bouleverser, transformer, entre son adolescence dans les années 1930, sous le mandat britannique, et l’après-guerre. Il est amoureux, fréquente une famille juive, il a des copains. Par l’intermédiaire d’un officier proche des Chemises noires irakiennes, il est repéré puis enrôlé en 1941, et il s’éloigne peu à peu de tous ses proches. Anouar sera ballotté comme un fétu de paille, mais restera longtemps dévoué à une cause, celle-là même que rappelle un de ses compagnons allemands, le rêve de « quelque chose de nouveau, une culture purifiée, la grandeur, la rigueur et l’ordre dans un monde pouilleux et en haillons ».»
« une organisation non gouvernementale israélienne, "Dakirat", fondée en 2005, a développé l'application "iNakba". Celle-ci permet de localiser les centaines de villages palestiniens disparus et détruits »
Les Israéliens concèdent que ce qui s’est passé en 1948 a été dramatique. Mais tout n'est pas vrai dans la version officielle racontée par Israël.