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The results show drivers are less interested in the common good than cyclists.
Que se passe-t-il lorsqu'on éteint les feux rouges à Alexanderplein, une grosse intersection d'Amsterdam ?
L'article du Guardian en seulement sept points :
- Même à Amsterdam où près de 70% des trajets vers le centre-ville se font à vélo, ce projet pilote a suscité de vifs débats. Il importait que la sécurité de tous soit préservée.
- La mesure a été observée de façon technique (effets sur le trafic, conflits entre usagers, sécurité...), mais aussi de façon sociologique (perception des usagers).
- Avant l'expérience, une majorité trouvait la situation chaotique au carrefour, mais 1/3 estimait quand même la présence de feux "absolument nécessaire".
- Après l'expérience, 60% des personnes interviewées avaient perçu une amélioration du trafic sans les feux.
- Sans les feux, les cyclistes ralentissent davantage, et les usagers interagissent entre eux, adaptent leur comportement.
- L'expérience fut si concluante qu'elle fut prolongée de 2 semaine à quelques mois, ensuite, les feux ont été complètement démontés.
- Aujourd'hui, l'expérience d'Alexanderplein va être exportée dans d'autres villes.
CONCLUSION : La sécurité et la fluidité ont été améliorées en enlevant les feux, mais avant tout, l'expérience a montré que les gens faisaient plus attention les uns aux autres et adaptaient leurs prises de décision de façon plus complexe. Cela montre qu'une intersection organisée autour de l'humain (et pas de la voiture) peut être un outil qui crée des interactions, de la cohésion, et améliore le capital social d'une ville.
Résumé en français / via : GRACQ http://gracq.be
It seems like many of us follow in our parents' footsteps when it comes to choosing a career, but in reality, how often does it actually happen? And if we don't follow our parents into the same line of work, how do their occupations affect what we...
En français : http://www.numerama.com/politique/153861-quand-facebook-met-a-jour-bourdieu-pour-etudier-le-determinisme-social.html
Au sein de la hiérarchie hospitalière, le métier d'aide-soignant(e) a vu le jour dans le processus de relégation des tâches les plus pénibles. Dans les services gériatriques, la gestion des excréments humains gouverne les relations de travail. L'Observatoire belge des inégalités vous propose une enquête réalisée in situ par une aide-soignante en activité.
Paradoxalement, lorsque la hiérarchie et les dispositifs censés construire de la « bientraitance » ne sont plus présents comme les dimanches, le soir ou la nuit, la créativité des aides-soignantes se déploie. Des complicités avec des patients s’observent pendant ces moments « désinstitutionalisés ». Les aides-soignantes s’accordent alors le droit d’écouter un air de musique tout en dansant au beau milieu du couloir, elles invitent le patient dément pris de chagrin à venir s’installer près d’elles ou encore ne s’affolent pas face à un vieillard désorienté qui a oublié de s’habiller. Ces histoires ne se retrouvent pas dans les manuels de la profession. Elles auront plutôt tendance à choquer ceux qui n’ont pas confiance dans la « capacité de penser » des aides-soignantes. Or ce dont elles témoignent en ces moments, c’est de leur capacité à préserver des rapports remplis de dignité.
Lorsque les aides-soignantes sont en corps à corps avec les patients souffrants, elles développent des savoirs qui leur sont propres : une ’éthique en acte’ que les médecins ne peuvent développer derrière leurs bureaux, analyses biologiques et autres chiffres rationnels. Ces travailleuses pourraient alimenter les réflexions éthiques faites autour des patients (notamment celles qui concernent la mort et la vie) mais par le mécanisme de relégation sociale, l’institution les pousse à rester muettes (elles ne sont par exemple jamais conviées aux réunions multidisciplinaires). Une meilleure reconnaissance de ces savoirs ’d’expérience’ construits dans le terrain de travail permettrait alors la construction d’autres mondes...
« Pourquoi les classes populaires préfèrent-elles les médias de la domination aux médias qui la dénoncent ? Vincent Goulet, sociologue des médias et des classes populaires, nous propose une explication et des pistes de réflexion pour qui voudrait « redonner la parole au peuple » »
"Je ne suis pas formiste mais ..." disent les polygones.
Un travail de vulgarisation génial basé sur l'article "Dynamic Models of Segregation" du Prix Nobel Thomas Schelling, visant à expliquer le partage de l'espace dans les sociétés multiculturelles.
via switch asbl
Texte du sociologue @MarcoMartiniell (ULg)
La controverse est portée à gauche : face à la dégradation des régula-tions du travail, la montée de la précarité, le revenu universel est-il une solution ? Le sociologue présente le « travail » comme le terrain des con-quêtes sociales passées et à venir, mais aussi comme un élément central et nécessaire pour la réalisation de la dignité des individus. Sceptique face à la proposition de garantir l’autonomie des individus en déconnectant le revenu de l’emploi, Robert Castel [décédé ce 12 mars 2013] propose une stratégie qu’il souhaite réaliste et collective, sur le terrain du travail, de conquête de nouveaux droits pour garantir un accès entier à la citoyenneté.
Bruno Latour, who came to Delhi, spoke on the steps he has taken towards making web-based data accessible to everybody