Les images de [le] dimanche [27 mars] place de la Bourse à Bruxelles ont choqué. Des « supporters » de foot viennent troubler le rassemblement de citoyens en mémoire des victimes des attentats. Qui sont-ils ? Pourquoi les a-t-on laisser faire ? Le bourgmestre de Bruxelles contrôle-t-il sa police ?
(...) Le bourgmestre de Bruxelles, Yvan Mayeur (PS), déclare pourtant ne pas avoir eu connaissance [que se préparait cette "manifestation" malgré l'interdiction.]
Au lieu d’examiner les failles dans sa propre police, Yvan Mayeur accuse le ministre N-VA de l’Intérieur, Jan Jambon, et le bourgmestre sp.a, Hans Bonte, qui n’ont pas pris leur responsabilité. (...)
Il est évident [qu'ils] étaient également au courant et ont laissé ces hooligans se rassembler et venir à Bruxelles. Les incidents survenus à la Bourse de Bruxelles tombent bien en réalité, politiquement parlant. Bonte venait de déclarer le jour même à la télévision flamande : « Ce dont nous avons besoin aussi est un “commissaire du gouvernement” qui met de l’ordre dans les affaires à Bruxelles. » Il rejoint la ligne des nationalistes flamands qui utilisent tous les événements pour conforter leur idée qu’il faut « une tutelle sur Bruxelles », qui serait incapable de gérer les problèmes sécuritaires. C’est la suite logique de leur vision de l’avenir du pays : deux communautés qui gèrent Bruxelles ensemble. Et, en passant, ils tentent de faire oublier les fautes commises par le gouvernement fédéral (...).