Mensuel Shaarli
April, 2016
Après les taxis, Uber s’attaque à la livraison de repas à domicile. UberEats vient de se lancer en France, où les applications numériques de livraisons sont déjà nombreuses. La finalité, elle, reste la même. Transformer les salariés en autoentrepreneurs pour ne plus verser de cotisations patronales.
« Nous sommes revenus en 1909, quand le Code du travail n’existait pas encore, enrage Jérôme Pimot. Beaucoup ont oublié qu’il a été créé pour protéger les travailleurs après la catastrophe de Courrières. Veut-on en revenir à cette période ? » Il martèle à qui veut l’entendre que le phénomène n’est pas isolé. On est face à un choix de société, incarné par la place de la République. « D’un côté, il y a la Nuit debout et l’envie de construire un monde solidaire et juste, et, de l’autre, c’est le retour de Germinal drapé derrière la révolution numérique. Que voulons-nous choisir ? »
Comment combattre les cartels qui font chaque année des milliers de victimes ? Après l'échec patent de la "guerre contre la drogue", de plus en plus d'États se tournent vers des solutions nouvelles, qui pourraient passer par la légalisation.
Une étude de médecins de l’UCL démontre que le taux de cancer de la thyroïde a augmenté significativement chez les jeunes Belges.
Les autorités sont passées à côté de milliards de bénéfices d'entreprises ces dernières années, du fait des innombrables déductions, estime Karel Anthonissen. "Ce qui rentre encore en impôts des sociétés provient des centaines de milliers de petites entreprises", explique-t-il.
"Y a-t-il dans ce cas encore quelqu'un qui paie l'impôt des sociétés ? En fait pas vraiment. Jusque dans les années 1990, la majorité de l'impôt des sociétés était payée par un petit nombre de grandes entreprises de capitaux, en premier lieu les grandes banques. Ce n'est plus le cas. Ce qui rentre encore en impôt des sociétés est apporté par des centaines de milliers de petites entreprises, soit quelque 3,7% du PIB. Cela ne mérite plus le nom d'impôt des sociétés, c'est de l'impôt des personnes physiques détourné. Un entrepreneur qui gagne bien ou une personne qui exerce une profession libérale avec succès préfère, pour des raisons fiscales, laisser une grande partie de ses gains dans la sprl. Il est à peine question de gain en capital. L'impôt des sociétés en tant qu'impôt des gains en capital a pratiquement disparu."
Les autorités israéliennes ont entrepris de démolir toutes les constructions palestiniennes en zone C de Cisjordanie, pourtant financées par les Européens. Rien que pour le premier trimestre de 2016, 104 structures financées par les Européens ont ainsi été démolies par Israël. Des installations agricoles, des panneaux solaires, des maisons préfabriquées...

Guillaume Meurice s'intéresse au conflit Israélo - Palestinien, et il s'est rendu à l'exposition "Open a door to Israël" organisé par le ministère des affaires étrangères d'Israël. Il y a rencontré des soutiens à Benjamin Netanyahu.
Deep Web: The Untold Story of Bitcoin and The Silk Road will give a behind-the-scenes account of two of the most riveting and important untold stories of the last decade -- the rise of the digital currency Bitcoin and the arrest of Ross William Ulbricht, “Dread Pirate Roberts.”
Des scientifiques, qui ont mené une étude novatrice et controversée, pensent avoir percé les secrets des drogues hallucinogènes.
Si votre partage NFS n'est pas démonté correctement/automatiquement/manuellement avant l'extinction de votre ordinateur, systemd retardera l'extinction de plusieurs secondes/minutes en l'attente d'un démontage qui ne se passe pas. Astuce pour contourner cela:
Editer : sudo nano /etc/systemd/system.conf
Changer les valeur
#DefaultTimeoutStartSec=90s
#DefaultTimeoutStopSec=90s
à
DefaultTimeoutStartSec=10s
DefaultTimeoutStopSec=10s
et recharger
sudo systemctl daemon-reload
Des tests d’émissions polluantes en conditions réelles confirment des dépassements d’oxydes d’azote et de CO2. De nouveaux tests effectués sur 50 moteurs diesels démontrent qu'ils "ne polluent que" au minimum 2 x fois plus que la réglementation voire jusqu'à 11x la norme...
Ce site veut contribuer à une meilleure analyse de la commercialisation de la santé en Europe ; des mécanismes à travers lesquels elle s’attaque à nos systèmes de soins ainsi que son impact concret sur les usagers/ères et travailleurs/euses de la santé.
Ce site vise également à rendre visible les mouvements de résistance qui s’oppose à cette commercialisation et à favoriser la collaboration entre-eux au niveau européen.
Les adeptes de l’interdiction sont tous des vieux. Si vieux qu’ils ont oublié leurs années de jeunesse. Oublié qu’être jeune, c’est être invincible. Oublié qu’être jeune, c’est chercher ses limites, tutoyer les dangers, transgresser… Interdire de fumer aux jeunes ? Quelle fumisterie ! Les jeunes sont la population qui fume le plus. La cigarette ne tue qu’après des années, sur le moment il n’y a aucun désagrément, on ne se sent pas malade. C’est que du plaisir.
Que faire à part interdire ? Faire la morale ? Ça ne marche pas. On parle des jeunes. Bien plus sensibles à leur image face à leurs copains (qui fument) que celle des « adultes » qui font la leçon. La seule solution est d’éduquer, proposer des solutions et tenter d’orienter vers une prise de conscience pour viser l’abstinence, ou à défaut pour adopter des pratiques moins risquées. Réduction des risques. Que ce soit chez les jeunes ou les autres générations, prendre le chemin de la réduction des risques, c’est déjà avancer, c’est faire un pas, un progrès.
Réunis le 2 avril dans le centre de la capitale belge, des militants, parmi lesquels le président de la ligue des droits de l’homme, ont été arrêtés et menottés. Pour la presse belge, la police n’avait pas déployé le même zèle lors de la manifestation d’extrême droite le week-end précédent.
La prolifération de l’usage des médias sociaux n’a pas abouti à un changement social significatif, estiment les chercheurs Alex Pentland, Manuel Cebrian et Iyad Rahwan dans un article du dernier numéro de la revue Communications of the ACM. Pour Alex Pentland, le directeur du Laboratoire des dynamiques humaines du Media Lab du MIT (...) si les médias sociaux ont fourni un carburant aux mobilisations spontanées, ils n’ont pas aidé à construire un changement social durable et réfléchi, c’est-à-dire des actions collectives coordonnées.
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"the Commission wants to accelerate the creation of new standards for five buzzconcepts: 5G, cloud computing, internet of things, data technologies, and cybersecurity. (...) FRAND licensing—the acronym stands for "fair, reasonable, and non-discriminatory"—is incompatible with open source"
That de facto exclusion of open source from this major new EU initiative is shocking, but not entirely unexpected. The European Commission has been steadily moving to marginalise open source for over a decade.
Reporter prolifique, Louis Theroux a réalisé des dizaines de documentaires sur des sujets chocs comme les suprémacistes blancs, les néo-nazis et l’univers carcéral aux États-Unis. Cette fois, plutôt que d’infiltrer les scientologues pour son nouveau film, il les a fait venir vers lui. My Scientology Movie, réalisé par John Dower, tente d’apporter un éclairage différent sur l’Église américaine de scientologie
De graves atteintes sont portées au fonctionnement de la Justice belge, contrainte de fonctionner avec le budget le plus faible de toute l’Europe.
Le photographe Niels Ackermann raconte les rêves de la jeunesse ukrainienne
«Ici, plus de gens meurent à cause de la drogue et de l'alcool qu'à cause de la radioactivité», raconte Kiril devant la tombe d'un ami tombé d'un balcon un soir de fête.
Cela dit, je me demande par contre si le titre est vraiment bien choisi (cfr http://www.levif.be/actualite/sante/la-sante-des-jeunes-belges-de-1986-affectee-par-tchernobyl/article-normal-489029.html)
Plan adopted at special session focuses on reform and cooperation between nations but maintains policies that criminalise non-medical or scientific drug use
Selon l’ONU, il y aurait environ 300 millions consommateurs de drogues dans le monde. Dont 99 millions en Asie, 61 millions en Amérique du Nord et 37 millions en Europe.
La plus consommée est le cannabis, suivi des opiacés, de la cocaïne et des drogues de synthèses.
Bien que la consommation de certaines drogues, soit aujourd’hui dépénalisée dans plusieurs pays, la majorité continue d’interdire et de réprimer les consommateurs. Une stratégie jugée peu efficace. Même l’agence fédérale américaine de lutte contre le trafic de stupéfiants (DEA) admet que les drogues sont de plus en plus abordables et faciles à se procurer.
C’est pourquoi, à l’approche de la session extraordinaire des Nations unies sur le sujet (du 19 au 21 avril) une vingtaine de scientifiques et d’anciens chefs d’Etats ont lancé le même appel : et si la solution était de légaliser toutes les drogues ?
Un outil pour suivre en détail les votes des groupes politiques et MEP au sein des institutions européennes.
Pour Jean-Jacques Jespers, professeur de journalisme à l’ULB, médias et responsables politiques font régner l'émocratie, un néologisme pour signifier un système où les discours et les décisions sont dictés par l'émotion. Cette stratégie est exacerbée dans le contexte actuel de peur et de perte de repères.
Journaliste et auteur de l’ouvrage Allende, c’est une idée qu’on assassine, Thomas Huchon a passé plus de dix ans de sa vie à travailler sur un vrai complot : celui de la CIA contre le gouvernement chilien socialiste de Salvador Allende. Sur le terrain, il a recueilli des témoignages et s’est informé sans passer par la case de l’hypothèse, comme doit le faire tout journaliste d’investigation. Fort de son expérience sur ce sujet, Huchon chasse aujourd’hui les faux complots à travers le nouveau média Spicee, fondé par Antoine Robin et Jean-Bernard Schmidt en juin 2015. Le projet ConspiHunter (chasseur de théories conspirationnistes) n’est pas apparu en un claquement de doigts. Au fil de son parcours, un constat s’est imposé : la montée en puissance du conspirationnisme est tributaire de l’ascension de l’extrême droite en Europe depuis les années 2000. Le journaliste nous a confié les éléments qui l’ont mené, avec Spicee, à la production de ConspiHunter et de son premier documentaire Comment nous avons piégé les complotistes.
"Une enquête de la radio publique Kol Israël révèle que la plupart des grands hôpitaux du pays pratiqueraient la séparation entre les patients juifs et arabes musulmans ou chrétiens."
Peu importe les motivations (sécurité, "confort" des patients,...), de facto c'est bien d'une forme apartheid dont il s'agit, qui s'étant bien au-delà des hôpitaux.
Les images de [le] dimanche [27 mars] place de la Bourse à Bruxelles ont choqué. Des « supporters » de foot viennent troubler le rassemblement de citoyens en mémoire des victimes des attentats. Qui sont-ils ? Pourquoi les a-t-on laisser faire ? Le bourgmestre de Bruxelles contrôle-t-il sa police ?
(...) Le bourgmestre de Bruxelles, Yvan Mayeur (PS), déclare pourtant ne pas avoir eu connaissance [que se préparait cette "manifestation" malgré l'interdiction.]
Au lieu d’examiner les failles dans sa propre police, Yvan Mayeur accuse le ministre N-VA de l’Intérieur, Jan Jambon, et le bourgmestre sp.a, Hans Bonte, qui n’ont pas pris leur responsabilité. (...)
Il est évident [qu'ils] étaient également au courant et ont laissé ces hooligans se rassembler et venir à Bruxelles. Les incidents survenus à la Bourse de Bruxelles tombent bien en réalité, politiquement parlant. Bonte venait de déclarer le jour même à la télévision flamande : « Ce dont nous avons besoin aussi est un “commissaire du gouvernement” qui met de l’ordre dans les affaires à Bruxelles. » Il rejoint la ligne des nationalistes flamands qui utilisent tous les événements pour conforter leur idée qu’il faut « une tutelle sur Bruxelles », qui serait incapable de gérer les problèmes sécuritaires. C’est la suite logique de leur vision de l’avenir du pays : deux communautés qui gèrent Bruxelles ensemble. Et, en passant, ils tentent de faire oublier les fautes commises par le gouvernement fédéral (...).
The CREDIT COMMONS is a proposed accounting system to allow users of any local currency to exchange with any other.
"Les hommes politiques qui touchent 10 000 euros par mois sont de plus en plus hors de la réalité, écrit Peter Mertens, le président du PTB. Ils ne vivent pas dans le monde des très chères factures d'électricité, des conditions de travail pénibles et de l'obligation de travailler plus longtemps. Nous voulons que les revenus des politiciens soient rendus publics. Et limiter leur salaire à un montant maximal ne serait par ailleurs pas une mauvaise chose."
Bon pour la santé, pratique, écolo… On se déplace deux fois plus aujourd'hui à vélo qu’au début des années 2000. Mais les métropoles tardent à s’adapter.
"La semaine passée, j’ai a visité l’île de Lesbos. Je crains queles Européens ne se rendent pas compte de l’ampleur de l’accordscandaleux que les Etats ont signé en leurs noms. S’ils devaienten être conscients, ils se sentiraient mal et en rage. Comme moi. Une opinion de Federica Zamatto, coordinatrice médicale auprès de Médecins sans Frontières."
1ère plateforme de covoiturage gratuite et collaborative. Aucune commission sur les trajets. Association à but non lucratif. Depuis 2011.
A l'heure ou Uber, AirBnB, Blablacar etc. transforment en capital privé les richesses communes créées au sein de communautés vivantes, humaines, généreuses, il faut dire, fermement, sans animosité mais avec l'assurance des causes justes : le covoiturage est un bien commun.
- la plateforme est un bien commun : nous ne serons jamais achetés ou côtés en bourse ;
- nous ne vivons que de dons : il n'y a pas de commission sur les trajets ;
- la gouvernance de la plateforme est fondée sur la communauté ;
- notre communauté contribue à la protection de l'environnement ;
- la plateforme contribue au lien social entre covoitureurs.
Michel Bauwens (@mbauwens), théoricien de l’économie collaborative et fondateur de la Peer-to-peer foundation, règle son compte à la Blockchain sur Le Monde.fr :
“La technologie n’est jamais neutre. C’est un terrain de conflit influencé par les imaginaires et les intérêts des personnes en charge de son design. La blockchain dérive ainsi d’une vision de l’homme très particulière : des individus autonomes passent des contrats entre eux. Ils n’ont pas besoin de collectif, de communauté. Et les contrats sont fondés sur une forme de propriété.
(…) La blockchain reste techniquement problématique, pour deux raisons. D’une part, pour créer de la confiance entre deux personnes, elle demande de vérifier l’intégralité du réseau. C’est loufoque ! A cause de l’énergie dépensée, mais aussi en termes de confiance humaine.
Le deuxième danger tient au fait que la blockchain est une organisation automatique. Prenons cette fois-ci l’exemple hypothétique d’un marché de l’assassinat. Avec les contrats intelligents de la blockchain, il fonctionnerait sans personne aux manettes. Si vous avez misé tant d’argent et que cette personne disparaît, la somme est versée sur votre compte. Il devient alors intéressant de financer des assassinats. Il serait difficile d’arrêter ce programme car il vivrait de façon autonome, hébergé sur plusieurs serveurs à la fois. La police ne pourrait pas dire : « Qui sont les responsables ? »
(…) “Nous sommes de plus en plus dirigés par des choix techniques qui n’ont été soumis à aucun débat démocratique. Les règles sont intégrées dans des plates-formes utilisées au quotidien, qui manipulent nos comportements.”
As part of a series on the rising global phenomenon of online harassment, the Guardian commissioned research into the 70m comments left on its site since 2006 and discovered that of the 10 most abused writers eight are women, and the two men are black.
Trouverez-vous ce qui ne va pas dans ces vélos ? Velocipedia est un amusant projet du designer italien Gianluca Gimini, qui depuis trois ans demande à ses am
In the EU’s Single Market we would never accept to show our passport when shopping on a high street or to pay a different price for a loaf of bread according to where we come from. Unfortunately this happens too often when going online.
Une extension pour Firefox ou Chrome permettant d'échanger facilement des messages chiffrés y compris dans votre webmail habituel. Repose sur OpenPGP.js, une implémentation en JavaScript du standard OpenPGP.
Guide en français :
Pour le sociologue Immanuel Wallerstein, la crise actuelle signe la fin du capitalisme. D'ici peu, un nouveau système aura émergé.
(...) Le capitalisme est le système qui a su produire, de façon extraordinaire et remarquable, le plus de biens et de richesses. Mais il faut aussi regarder la somme des pertes - pour l'environnement, pour les sociétés - qu'il a engendrées. (...)
Nous sommes dans une période, assez rare, où la crise et l'impuissance des puissants laissent une place au libre arbitre de chacun : il existe aujourd'hui un laps de temps pendant lequel nous avons chacun la possibilité d'influencer l'avenir par notre action individuelle. Mais comme cet avenir sera la somme du nombre incalculable de ces actions, il est absolument impossible de prévoir quel modèle s'imposera finalement. Dans dix ans, on y verra peut-être plus clair ; dans trente ou quarante ans, un nouveau système aura émergé. Je crois qu'il est tout aussi possible de voir s'installer un système d'exploitation hélas encore plus violent que le capitalisme, que de voir au contraire se mettre en place un modèle plus égalitaire et redistributif.
Au moment où l'on découvre que 712 Belges sont cités dans les Panama Papers relatifs à des sociétés-écrans installées dans des paradis fiscaux, on apprend que l'année passée les patrons du Bel 20 ont gagné 20% de plus qu'en 2014 alors que le gouvernement appelle à la modération salariale. Pour le virologue Marc Van Ranst, professeur à la KuLeuven, tout cela devient impossible à expliquer au brave contribuable.
We do agree with Ramon Fonseca about one thing: that “Each person has a right to privacy, whether they are a king or a beggar.” But that’s where our commonality with co-founder of disgraced Panama law firm Mossack Fonseca ends.