Mensuel Shaarli
August, 2016
La consommation n’a pas d’âge, pas de sexe, pas de milieu professionnel ni social.
Insultes, queues de poisson, coups de klaxon: certains automobilistes semblent donner libre cours à leur agressivité dès qu’ils sont au volant. Que se passe-t-il dans la tête de ces conducteurs énervés?
"Tout se passe donc comme si l'empathie vis-à-vis d'autrui était nettement diminuée lorsque nous sommes à l'intérieur de la bulle de l'habitacle automobile. C'est ce que suggèrent les recherches qui ont étudié l'impact de la visibilité du conducteur sur les réactions des
autres usagers de la routes"
These maps show European migration in numbers – with surprising results.
Depuis [les récents attentats qui se sont déroulés en Europe], l'attention s'est tournée vers Israël et ses techniques pour prévenir les attentats. Écrivains, dessinateurs, cinéastes, entre autres, signent cette tribune. Ils appellent à la vigilance face à la confusion des termes, et nous mettent en garde : "Non, Israël n’est certainement pas le 'modèle' à suivre."
Le ministre français de l’Intérieur Bernard Cazeneuve a annoncé que "la France" souhaitait impulser une initiative européenne à l'encontre du chiffrement des communications. Petit retour, non pas sur l'idée elle-même (elle est idiote), ni sur le chiffrement (il est devenu nécessaire), mais sur les analyses que [l'on voit] fleurir sur les réseaux.
Un quart de la population suisse travaille en indépendant. Et toujours plus de jeunes actifs sont séduits par les principes de ce que l’on appelle la «gig economy»: travailler «à la mission» et sans employeur fixe.
Les autorités préfèrent voir disparaître le cryptage, du fait qu'il compliquerait l'exposition des réseaux terroristes. Mais ce problème atteint-il bien l'ampleur que leur attribuent les services d'ordre? Prétendre que les terroristes migrent en masse vers les réseaux cryptés est difficile à étayer. Les terroristes tant à Paris qu'à Bruxelles utilisaient des téléphones ordinaires dans lesquels ils avaient coordonné leurs attaques par de simples SMS non cryptés. N'y a-t-il peut-être pas d'autres chats à fouetter d'abord? De récentes enquêtes ont démontré que la coordination par delà les frontières et entre les différents services d'ordre se passait souvent assez mal et qu'il y a un manque criant de moyens qui a déjà empêché la police bruxelloise de poursuivre des suspects.
La communication privée illimitée est une pierre angulaire inébranlable d'une société où s'applique la liberté d'expression et pas seulement pour les journalistes ou les lanceurs d'alertes. Jeter ce droit à la poubelle au nom de la menace terroriste serait une terrible erreur.
"Israël règne sur deux sociétés qui sont l’une et l’autre incapables de débattre de l’occupation. Il y a, d’un côté, la société juive qui vit dans le déni et la répression, qui n’est au courant de rien et ne veut rien savoir, et, de l’autre, la société palestinienne qui est au courant de tout ce qui concerne l’occupation, mais qui est privée de droits."
"Dans ce contexte où il y a, d’un côté, une société qui détient le pouvoir mais ne reconnaît pas la situation réelle et, de l’autre, une société qui connaît cette situation mais à qui personne ne demande son opinion, il est impératif de faire sortir le débat, de faire en sorte que le monde sache à quoi ressemble l’occupation israélienne et connaisse ses crimes. C’est la seule manière d’y mettre un terme."
La mathématicienne américaine Cathy O’Neil nous met en garde contre les dangers de certains algorithmes, aux impacts destructeurs dans la justice, l’éducation, l’accès à l’emploi ou au crédit.
"De nombreux algorithmes utilisés dans des lieux déterminants et menant à des décisions cruciales ne sont pas contrôlés. Tout ce qui concerne la prison, l’emploi, l’accès au crédit et, de manière générale, aux opportunités d’une vie. Tout ce qui peut avoir un impact majeur sur l’existence de quelqu’un."
Alors que les haines flambent dans le pays, les habitants tentent de préserver la coexistence qui a toujours eu droit de cité dans le grand port israélien.
On ne compte plus le nombre de fois qu'on entend dire que si on n'a rien à cacher, on n'a rien à craindre.
on en veut toujours plus et on ne compte plus le nombre de fois où tant les autorités que les individus et sociétés privées déclarent que si on n'a rien à cacher, on n'a rien à craindre. Ou l'on peut être surveillé et traqué, car on n'a rien à cacher.
Cet aphorisme est faux, pernicieux et dangereux. Voici pourquoi.
Une étude publiée dans la revue Addiction par une équipe néo-zélandaise[1] confirme de manière incontestable, sur la base d'une méta-analyse de grande ampleur, le lien entre consommation d'alcool et survenue du cancer.
Loi renseignement, loi numérique, loi relative à l’état d’urgence… La démocratie française a-t-elle basculé ces derniers mois du côté de la cyberdictature ? Usbek & Rica a posé la question à deux observateurs de la vie numérique dans notre pays : Adrienne Charmet, porte-voix de l’association La Quadrature du Net, préoccupée par la dimension sécuritaire des récents textes de loi, et le journaliste spécialisé Jean-Marc Manach, qui refuse de tomber dans la paranoïa généralisée sur les questions de surveillance.