Mensuel Shaarli
February, 2025
A peine installé, le tout nouveau gouvernement fédéral s’attèle à lutter contre le trafic de drogues. Pour cela, l’Arizona prévoit aussi de sanctionner davantage les consommateurs. Or, les mesures répressives ont très peu d’effets.
Cela fait des décennies que certaines substances psychotropes, appelées plus communément drogues, sont interdites par plusieurs traités internationaux. Et pourtant, malgré cette interdiction, il ne se passe pas un jour sans que les médias traditionnels aient pour titres des règlements de compte entre dealers, la toxicomanie de rue, un coup de filet au port d’Anvers ou les problèmes d’addiction d’une star du show-business.
En résumé : les drogues, leur commerce et leurs effets, ont une place prépondérante dans nos sociétés. Avant d’être interdites au début du xxe siècle sous l’influence des pays occidentaux et principalement des États-Unis, elles ont fait partie de l’économie mondiale des plus grands empires coloniaux pour devenir plus tard le fer de lance de l’industrie pharmaceutique. Leur contrôle, par la suite, sera assuré par les États sur base de ces différents traités, États qui auront, avec le temps, de plus en plus de difficultés à empêcher l’essor des mafias.
Retour sur une histoire mouvementée et en perpétuelle évolution.
Defend Democracy is an independent, nonpartisan, transatlantic NGO defending democracy against foreign, domestic and technological threats.
Democracy Reporting International (DRI) was founded in 2006 by an international group of experts on democratic governance and elections.
Recognizing a gap in a field that was dominated by big intergovernmental organisations and commercial consultancies, they decided to form a non-governmental, independent organisation that could analyse democratic developments and advise on constitutional and electoral frameworks quickly and flexibly.
Les scientifiques qui étudient les méfaits du tabac, de l’alcool et des aliments transformés peuvent faire l’objet de cyberattaques, de poursuites judiciaires, de surveillance et de violences physiques, selon une étude. Nombre d’entre eux sont qualifiés d’extrémistes, de fascistes, de fanatiques et de prohibitionnistes. Une étude parue dans le revue "Health Promotion International".
Depuis plusieurs mois et notamment depuis la réélection de Donald Trump, un sentiment de sidération domine les esprits. On se demande comment agir face à des milliardaires d’extrême droite qui achètent des réseaux sociaux ou des médias.
Face à des politiques qui attaquent les droits humains, la recherche scientifique, l’État de droit et qui s’allient avec les multinationales fossiles pour continuer la destruction de nos conditions de vie. Bref, face au fascime qui guette et qui est déjà là. Ils ont les moyens d’influencer les élections et les décisions qui ont un impact direct sur nos vies de tous les jours. Que faire pour contrer cela ?
La sidération et l’impuissance, c’est exactement ce que ces ingénieurs du chaos visent et espèrent. Mais la bonne nouvelle, c’est qu’il est possible d’agir individuellement, toujours dans l’optique d’obtenir des changements structurels et collectifs. Et cela, peu importe vos moyens et votre temps.
Nous ne devons pas viser un “retour à la normale”. La normale, c’est un monde qui se dirige vers +3°, un monde où la biodiversité s’effondre et où la pauvreté, les inégalités, l’éducation, la santé etc. sont des intérêts politiques de second plan. Si vous pensez que vous méritez mieux, que nous méritons mieux, voici 20 actions que vous pourriez mettre en place.
Arrêtons la posture défensive. Passons à l’offensive, construisons et proposons ensemble.
"Depuis des décennies, nos territoires sont conçus pour et autour de la voiture. Alors que les espaces urbains doivent être repensés au regard des nouvelles conditions liées au changement climatique (canicules, inondations…), intégrer la place des enfants dans l’espace public à cette réflexion est essentiel. Pourquoi ? Parce que s’intéresser aux enfants dans la conception et la gestion des espaces publics s’avère un excellent levier de transformation vers des territoires plus durables et inclusifs."
2024 aura été source de nombreux changements, entre autres électoraux. Dans cette valse de nouvelles orientations politiques, certaines personnalités ont annoncé vouloir fermer les salles de consommation à moindre risque (SCMR), les mal nommées « salles de shoot ».
Qualifiées d’inefficaces ou supposées créer des « appels d’air », elles demeurent, quoi qu’en disent leurs détracteur·rice·s, des espaces sociosanitaires indispensables. Un bref retour sur l’histoire de ces salles, tant au niveau international qu’à l’échelle de la cité ardente, nous permettra d’acter leur nécessité dans un monde de plus en plus en prise avec l’augmentation de la pauvreté et de l’usage de drogues.
C’est comme si le gouvernement culpabilisait les conducteurs de véhicule thermique d’être les seuls responsables et coupables du réchauffement climatique, sans leur donner les moyens d’acheter des véhicules électriques, et en passant sous silence la responsabilité des fabricants de voitures, et celle des États dans la fabrication des normes. Si les Personnes Utilisatrices de Drogues étaient interrogées sur les risques générés pour elles et pour la société par l’achat de drogues, elles répondraient préférer sûrement acheter un produit légal, bio, issu du commerce équitable, dont elles connaîtraient la provenance et la pureté.
The EFCSN is the voice of European fact-checkers who uphold and promote the highest standards of fact-checking in their effort to combat misinformation.
“On reproduit toujours les mêmes discours : il faut plus de policiers, mais le constat est que cette solution est un échec”.
“Il ne faut pas oublier qu’il y a plus d’un million de Belges qui consomment des stupéfiants. C’est un problème de santé publique dont il faut se saisir”.
“On ne va pas régler les problèmes en mettant des petits dealers en prison, sinon je crois qu’on va tout droit vers un nouvel échec.”