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En Iran, les consommateurs de drogue sont considérés comme des menaces pour la révolution islamique. Selon l’ONU, trois personnes en lien avec la drogue sont exécutées chaque jour, en priorité parmi les opposants politiques.
Toutes les recherches sérieuses qui traitent des moyens de lutte efficace contre la drogue et se penchent sur le volet «répressif» de cette lutte reconnaissent unanimement l’inefficacité du recours à la peine de mort, qui en Iran n’est qu’un prétexte trop commode pour régler d’autres comptes.
Des pays comme le Danemark ou l’Irlande en ont tiré les conséquences et, refusant cette duperie, se sont retirés, à la demande d’ONG iraniennes, des programmes de l’UNODC à Téhéran. Combien de temps et combien d’exécutions sommaires faudra-t-il encore à leurs partenaires de l’Union européenne pour réaliser qu’à travers leur soutien financier à ces prétendus programmes de façade, c’est la répression aveugle contre des minorités oppressées notamment le peuple kurde qu’ils cautionnent et cela au mépris des droits de l’homme qu’ils prétendent promouvoir?
L’humiliation publique, ce châtiment du Moyen Age, est-elle un bon traitement pour décrocher ? Une vidéo diffusée sur Facebook et presque applaudie par CNN laisse un sacré malaise.
Aujourd'hui, les drogues licites et illicites sont omniprésentes dans notre société. Chacun d'entre nous est concerné.
Pour compléter les actions de prévention, répression et traitement, la réduction des risques est née. Mais la réduction des risques (ou RdR) qu'est-ce que c'est?
"A consommer avec modération ?" est un webdocumentaire indépendant constitué de 8 chapitres vidéo. Chaque chapitre se termine par un court texte présentant des liens pour approfondir le sujet, ainsi que des suggestions pour continuer.
A découvrir et partager... sans modération!
C’est l’histoire d’une rencontre qui n’aurait pas dû exister. Il y a deux ans, Arte Radio diffusait Crackopolis (réalisé par Jeanne Robet), un docu sur le crack à Paris. On découvrait alors Charles aka Cracko, addict, dealer et philosophe de la street. De sa voix rocailleuse et de son débit assuré, il contait ses péripéties, de la Colline de Stalingrad, spot de deal bien connu, à La Courneuve et ses crackhouses. Comme lorsque, sans thune, il dormait dans un parking du 19e en proie à la convoitise des autres et à la violence de la rue.
La consommation n’a pas d’âge, pas de sexe, pas de milieu professionnel ni social.
Enquêtes, indics, interpellations… Un officier des stups raconte son quotidien dans l’univers du trafic de drogue
« J’ai parfois plus d’estime pour certains mecs en garde à vue que pour certains de mes collègues. »
Une carte blanche de Jean-Marie Dermagne, Ancien bâtonnier, avocat de la ligue des droits de l'homme, porte-parole du SAD
[On] retrouve derrière les barreaux, non seulement les monstres, les vauriens indécrottables et les brutes invétérées (qui, soit relevé en passant, ne doivent même pas faire 20% du total) mais, davantage, des naufragés de l'existence, des étrangers en perdition, des paumés et puis la déferlante de ceux qui sont ramassés dans les filets de la sempiternelle lutte contre les drogues. (...)
Les premiers à se retrouver derrière les barreaux ne sont pas les caïds ou les malfaiteurs qu'on évoque dans les séries télévisées mais les illettrés, les sans-papiers, les pauvres, qui souvent marchent sur la corde raide et, parfois, chutent. Il arrive que la sévérité des peines qu'ils ont à subir ne soit liée qu'à leur absence ou à leur défense indigente ou maladroite. Leur formation souvent réduite à peu de chose les marginalise. C'est pour eux que Victor Hugo a prêché, souvent dans le désert, la construction d'écoles qui devait faire fermer des prisons. Mais ça fait des lustres qu'on ne construit plus guère d'écoles et quelques années, en revanche, qu'on fabrique de nouvelles prisons. La situation s'aggrave à mesure que la protection sociale se réduit comme une peau de chagrin. Et la classe moyenne peine à saisir que ce qu'on économise du côté de la sécurité et de l'aide sociale, en en excluant les bénéficiaires à tour de bras, on est forcé d'en injecter le double dans le système pénal et pénitentiaire. La discrimination fondée sur la fortune est prohibée : pourtant il n'y a pas d'endroit où elle est le plus honteusement spectaculaire que dans les palais de justice et les prisons... (...)
Les pays dont le régime est le plus répressif sont aussi ceux où la consommation est la plus forte avec, à la clé, d'énormes dégâts sanitaires et sociaux, du fait de la marginalisation et la désocialisation d'une partie de la jeunesse consommatrice. (...)
Le Portugal a dépénalisé les drogues depuis plus de 15 ans et n'envisage nullement de faire marche arrière. (...)
Ils s’appellent Momo, Adrien, Charlie ou Jenny. Accros au crack ou au skénan, ils tiennent le pavé de Sken’ City, un quartier en plein Paris où tout tourne autour de la drogue. StreetPress a passé plusieurs semaines en leur compagnie. Suivez le guide.
Dans son nouvel ouvrage Pour en finir avec les mafias - Sexe, drogue, clandestins : et si on légalisait ?, Emmanuelle Auriol, professeure à l’Ecole d’économie de Toulouse, propose plusieurs moyens pour lutter contre le crime organisé. Opposée à la vision étatique actuelle, faisant de la prohibition la seule solution pour éradiquer ces marchés, elle estime que des politiques publiques couplant légalisation, répression et éducation auraient de meilleurs résultats - qu’ils soient économiques ou sociaux.
Comment combattre les cartels qui font chaque année des milliers de victimes ? Après l'échec patent de la "guerre contre la drogue", de plus en plus d'États se tournent vers des solutions nouvelles, qui pourraient passer par la légalisation.
Plan adopted at special session focuses on reform and cooperation between nations but maintains policies that criminalise non-medical or scientific drug use
Selon l’ONU, il y aurait environ 300 millions consommateurs de drogues dans le monde. Dont 99 millions en Asie, 61 millions en Amérique du Nord et 37 millions en Europe.
La plus consommée est le cannabis, suivi des opiacés, de la cocaïne et des drogues de synthèses.
Bien que la consommation de certaines drogues, soit aujourd’hui dépénalisée dans plusieurs pays, la majorité continue d’interdire et de réprimer les consommateurs. Une stratégie jugée peu efficace. Même l’agence fédérale américaine de lutte contre le trafic de stupéfiants (DEA) admet que les drogues sont de plus en plus abordables et faciles à se procurer.
C’est pourquoi, à l’approche de la session extraordinaire des Nations unies sur le sujet (du 19 au 21 avril) une vingtaine de scientifiques et d’anciens chefs d’Etats ont lancé le même appel : et si la solution était de légaliser toutes les drogues ?
Des scientifiques, qui ont mené une étude novatrice et controversée, pensent avoir percé les secrets des drogues hallucinogènes.
Olivier Guéniat, chef de la police judiciaire neuchâteloise, estime qu'il faut arrêter le modèle prohibitif pour lutter contre la drogue et opter plutôt pour une régulation basée sur la dépénalisation.
"La dépénalisation permettrait d'enrayer le marché noir." Criminologue et chef de la police judiciaire neuchâteloise, Olivier Guéniat est clair: pour lui, la seule manière de réduire la consommation de drogue - et par conséquent son coût social - est de la réglementer.
"Si on veut obtenir des résultats, il faut arrêter le modèle prohibitif, parce qu'on l'a vu, la guerre contre la drogue est un échec", affirme-t-il sur les ondes de la RTS.
The war against drugs has been a terrible disaster for everybody involved. Why? And can we do something differently?
Check out the Stop The Harm campaign: https://stoptheharm.org
Pour démanteler une colossale marketplace de la drogue hébergée dans les profondeurs du web, ils allaient devoir faire tomber son créateur : le Terrible Pirate Roberts.
En Belgique, des personnes sans logement, d’autres qui ont retrouvé un toit mais conservent leurs habitudes d’errance, n’ont pas d’autre endroit où consommer qu’un squat délabré, un parking ou une berge de canal. Aux dépens de leur santé, mais aussi de leur dignité. Reportage à Bruxelles et à Charleroi.
Ce reportage, réalisé pour le numéro des 20 ans de l'Agence Alter, est à découvrir en grand format web.
La recherche médicale s’intéresse aux effets thérapeutiques que peuvent avoir certaines drogues psychoactives. Un sujet longtemps tabou.
Pendant presque quarante ans, la recherche classique a répugné à étudier les utilisations thérapeutiques de substances dont la consommation à usage récréatif est interdite par la loi. Mais la meilleure compréhension de leur fonctionnement chez l’animal et les progrès des techniques d’imagerie cérébrale ont déclenché une nouvelle vague de travaux, et certains essais cliniques avec la MDMA (ecstasy), le LSD et d’autres psychotropes commencent à donner des résultats positifs.
"C’est admis même à Davos. La question n’est plus de savoir si la prohibition s’écroule mais quelles règles privilégier. Car la solution à la prohibition, c’est la réglementation."
Deux ans après la fermeture de Silk Road, le résultats est le suivant : l'offre (illégale) s'est fragmentée en de nombreux site web craignos, moins sûrs, sans éthiques, plus dangereux,...