2782 liens privés
"Dans les pays où le cannabis est devenu légal, les politiques de santé publique sont améliorées, grâce notamment à des messages de prévention impossibles à imaginer dans des pays où la drogue est interdite."
L'intervention de la Police (et de chiens policiers) dans les écoles pose, en effet, question.
Quid des dispositifs de prévention et de la concertation avec les équipes éducatives?
N'est-ce pas injustement désavouer leur pertinence et leur efficacité?
N'est-ce pas poursuivre dans une logique obsolète, notoirement coûteuse et inefficace, qui consiste à (faire) croire que les approches répressives sont une réussite en terme de prévention des usages de drogues ou bénéfiques en terme de santé publique (ou encore d'éducation, puisqu'on parle tout de même d'enfants et d'adolescents en milieu scolaire)?
Sur le fond, une fois de plus, on ne peut que déplorer le manque de cohérence des politiques drogues en Belgique et un problème de répartition des moyens.
Depuis des années, le secteur des addictions dénonce le manque de reconnaissance et de moyens alloués structurellement aux dispositifs de prévention et de réduction des risques... - entre autres choses - .
Sébastien ALEXANDRE, directeur de la FEDITO BXL asbl, a publié ce mercredi 23 décembre 2015 une carte blanche dans La Libre Belgique.
Il revient sur la proposition de la N-VA de supprimer le revenu d’intégration sociale aux personnes alcooliques ou toxico-dépendantes qui « refuseraient un traitement » et démontre en quoi cette proposition est « coûteuse, inefficace, et pas même intelligente »…
Berne, 21.12.2015 - La Commission fédérale pour les questions liées aux drogues (CFLD) s'engage depuis qu'elle existe pour un traitement plus rationnel des substances psychoactives par la société. Suite à sa dernière étude qui vient de paraître sur la dangerosité de ces substances, la Commission relève que la législation actuelle en matière de drogues, basée sur l'interdiction, ne suffit plus à faire face aux défis à venir. Elle demande en conséquence, pour toutes les substances aujourd'hui illicites, que soient développés des modèles de régulation qui permettent de les rendre accessibles et contrôlées par l'Etat. En outre, la politique doit continuer à promouvoir la responsabilité individuelle, protéger les groupes vulnérables et assurer aux personnes dépendantes l'assistance nécessaire.
La consommation d’alcool, café, cannabis, médicaments, cocaïne progresse et particulièrement au boulot. Face à ce phénomène, de plus en plus d’entreprises souhaitent prendre en compte les pratiques addictives dans leur démarche de prévention.
"A Genève, l'ancienne conseillère fédérale planche sur une légalisation du cannabis, y compris pour les mineurs confrontés à une consommation problématique. Elle livre un regard critique sur vingt ans de politique en matière de stupéfiants"
"Faut-il légaliser les drogues? La question s’immisce dans les sphères académiques. Elle fera l’objet d’une conférence organisée par l’université de Neuchâtel le 3 décembre prochain, suivie d’un colloque. Avec en tête d’affiche, Ruth Dreifuss, ancienne présidente de la Confédération et membre de la Global Commission on drug Policy, qui milite pour la fin de la prohibition des drogues.
En ligne de mire: la session spéciale de l’Organisation des Nations Unies sur la drogue, qui réunira en avril 2016 les Etats membres de l’ONU pour réfléchir à la coopération internationale en matière de contrôle des stupéfiants."
Interview du chercheur américain Carl Hart installé temporairement à Genève, où il prépare un deuxième ouvrage.
"80 à 90% des gens qui consomment des drogues illégales ne sont pas toxicomanes. La grande majorité sont des personnes responsables. Ils ont un job, ils paient des impôts, ils s’occupent de leur famille."
"Le public mélange prise de drogue et crime. Pourtant, il est prouvé que les effets pharmacologiques des drogues ne poussent pas les gens à devenir des criminels. "
"Les politiques publiques en matière de drogue ont fait énormément de tort. La criminalisation de la drogue est une énorme erreur. Il y a tellement d’exemples de la toxicité de ces politiques. Par exemple, aujourd’hui, quand on arrête une personne qui consomme de la drogue, elle peut en garder une trace dans son casier judiciaire pendant des années, cela l’empêche d’obtenir un job et de retourner sur le droit chemin."
Quelles sont les dernières tendances sur le marché des drogues illicites et quels facteurs en sont le moteur? Quelles sont les évolutions les plus récentes en matière de prévention, traitement et politique des drogues? Combien de nouvelles substances ont été détectées en Europe au cours de l’année écoulée et quelles sont les conséquences pour ceux qui les utilisent? Ce sont là quelques-unes des questions qui seront explorées par l’Observatoire européen des drogues et des toxicomanies (EMCDDA) dans son rapport européen sur les drogues 2015, Tendances et évolutions.
Pour en savoir plus: http://emcdda.europa.eu/edr2015
Ce débat apparemment impossible affleure depuis quelques mois face à une interdiction jugée contre-productive.
Voulez-vous savoir comment le Portugal a gagné sa guerre contre la drogue ? Elle a cessé de la faire
"Contrairement à ce qui se passe dans d’autres festivals du monde entier, [les] consommateurs de drogue ne commettent aucun délit [au Portugal]. En revanche, ils ont accès gratuitement à des récipients pour sniffer leur cocaïne, à des seringues pour s’injecter leur héroïne ou à un laboratoire où faire tester leur drogue : ainsi, les usagers peuvent savoir exactement ce qu’ils sont sur le point de prendre, et quels effets la drogue aura sur eux."
"Being able to use psychedelic drugs is a human right, according to Charlotte Walsh, a lawyer and lecturer at University of Leicester, and darknet markets are making it harder than ever for governments to take it away. " "Websites like Silk Road have made psychedelic drugs safer and more accessible, she says."
"En termes de lutte contre la toxicomanie, le Portugal est un cas unique en Europe. Depuis la loi votée en novembre 2000, l’achat, la détention et l’usage de stupéfiants pour une consommation individuelle ont été décriminalisés. (…) «Notre révolution a consisté à changer le regard porté sur le drogué : il n’est plus un salaud qu’il faut envoyer au tribunal puis en prison, mais un malade», explique le psychiatre Nuno Miguel, un des instigateurs de la loi soulignant que «supprimer la différence entre consommation de drogues douces et dures, c’est dire que le problème n’est pas la substance en elle-même, mais la relation à la substance»."
"Decriminalisation refers to the repeal of laws and policies that define drug use and/or the possession of drugs for personal use as a criminal offence. The act remains illegal, but sanctions are administrative or abolished entirely.
21 countries and jurisdictions are reported to have decriminalised drug use or possession of drugs for personal use. However, the models of decriminalisation implemented all over the world vary widely. This e-tool, developed by the International Drug Policy Consortium, aims to map out how these models work in practice, describing their legal framework, the role of the police (if any), the judicial or administrative process, the applicable sanction (if any), and examples of countries illustrating each model. The e-tool enables you to compare the various models of decriminalisation."
" Le débat récurrent sur la dépénalisation du cannabis soulève la question de la pertinence de la sanction pénale pour lutter contre les comportements addictifs. Il pourrait exister un effet contre-productif de cette sanction s'il s'avérait que celle-ci constitue une incitation à la consommation de drogue. D'après "La transgression des lois règlementant l'usage de drogues", analyse des comportements des consommateurs et essai de vérification empirique" de Pierre Kopp et Miléna Spach "
"The global drug trade is complex. These talks offer nuanced reframes on an issue which is so often thought about in absolutes."
"Inspirer du protoxyde d’azote, drogue en vogue.. Inspiration dictée par la jeunesse… Addiction pour Sophie, 20 ans, une jeune parisienne, étudiante en prépa artistique. Elle vit au cœur du Marais, chez ses parents et entourée de ses 2 sœurs. Un cocon familial, le confort du nid parental, la jeunesse dorée. Pour résumer : les clichés vendus par notre clip de prévention « Mon addiction ». Et pourtant il s’agit bien d’une histoire vraie. D’une Cendrillon qui s’isolait tous les après-midi perchée sur sa mezzanine pour un shoot hilarant. Et où se fournissait-elle ? Elle allait chercher ses bonbonnes en cachette au labo de ses parents. Elle a ri, elle a pleuré. Elle a ouvert les yeux. Voici son histoire…"
"En Belgique, la loi actuelle interdit le trafic et la détention de drogues, sauf pour l’alcool. Or, la consommation augmente malgré les moyens déployés par les pouvoirs publics. Ce n'est donc pas la solution. Et si on en réglementait la vente?
Le CAL vient de déposer une proposition de loi réglementant la vente des substances stupéfiantes et psychotropes."
« The World Health Organization came out publicly, if quietly, in support of the decriminalization of personal drug use in a report released last week. »
« Silk Road, and other drug markets like it, had actually reduced the violence and harms associated with the drug trade »