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Une piste cyclable parfaitement sécurisée et sur site propre pour relier Ottignies à Bruxelles en seulement 16km ? Le tout entièrement financé par l’argent du contribuable ?
Un rêve ?
En fait, c’est déjà une réalité que vous avez déjà financé à hauteur de plusieurs milliards d’euros.
Seul petit problème à régler : les contribuables qui ont financé cette merveille sont interdits d’accès.
Combien de temps devez-vous pédaler en ville avant que la pollution n’annule le bénéfice de votre effort ?
Le réseau actuel compte 59 stations, quarante ans après sa mise en service. D'ici un quart de siècle, 89 stations pourraient s’y ajouter. Une folie irréaliste? Pas tant que cela…
Lire la réponse critique de la députée bruxelloise Céline Delforge (Ecolo) : "Creuser 100 km de métro à Bruxelles ? Une fausse bonne idée de gens qui n’utilisent pas le transport public !"
http://celinedelforge.be/?p=421
Bon pour la santé, pratique, écolo… On se déplace deux fois plus aujourd'hui à vélo qu’au début des années 2000. Mais les métropoles tardent à s’adapter.
1ère plateforme de covoiturage gratuite et collaborative. Aucune commission sur les trajets. Association à but non lucratif. Depuis 2011.
A l'heure ou Uber, AirBnB, Blablacar etc. transforment en capital privé les richesses communes créées au sein de communautés vivantes, humaines, généreuses, il faut dire, fermement, sans animosité mais avec l'assurance des causes justes : le covoiturage est un bien commun.
- la plateforme est un bien commun : nous ne serons jamais achetés ou côtés en bourse ;
- nous ne vivons que de dons : il n'y a pas de commission sur les trajets ;
- la gouvernance de la plateforme est fondée sur la communauté ;
- notre communauté contribue à la protection de l'environnement ;
- la plateforme contribue au lien social entre covoitureurs.
Des tests d’émissions polluantes en conditions réelles confirment des dépassements d’oxydes d’azote et de CO2. De nouveaux tests effectués sur 50 moteurs diesels démontrent qu'ils "ne polluent que" au minimum 2 x fois plus que la réglementation voire jusqu'à 11x la norme...
On aurait tord de croire que les infrastructures cyclables des Pays-Bas ont toujours existé. Il fut une époque, pas si lointaine, où les centres urbains bataves étaient comme ceux des autres villes d'Europe : aménagés et conçus pour l'automobile. L'infrastructure actuelle est le résultat d'une réflexion engagée sur la question de la mobilité, de l'urbanisme et de la qualité de vie...
Regardez (en lien) l'exemple d'Amsterdam.
Le choix d'une voiture de société induit chez le travailleur un comportement qui entraîne une surconsommation dont le coût sociétal est évalué à 905 millions d'euros par an en plus du coût du système, a calculé le Bureau du Plan à l'issue d'une...
N’est-il pas temps d’arrêter les frais inutiles ? Les tunnels ne doivent-ils pas fermer petit à petit ? Le « goulot Louise » doit-il être encore au centre d’une bataille de clochers ? L’offre de bus doit-elle rester aussi médiocre ? Les tramways ne doivent-ils pas être isolés ? Pourquoi conserver autant de places de stationnement en surface ? Comment peut-on laisser des fous rouler à plus de 70 km/h en pleine ville ? Pourquoi les trains ne sont pas fiables ?
- En 2007, le jeune Ed Thomas avait le droit, à 8 ans, d’aller seul au bout de sa rue à moins de 300 m de sa maison ;
- sa mère Vicky avait, en 1979, le droit d’aller seule à la piscine à 800 m de chez elle ;
- son grand-père Jack pouvait, en 1950, aller au bois à plus d’1,5 km de chez lui ;
- son arrière-grand-père George en 1919 était autorisé à aller pêcher à près de 10 km de chez lui.
"Notre ville s'asphyxie, la voiture continue d'occuper près de 2/3 de nos rues, nos tunnels routiers se fissurent, et nos finances publiques se raréfient. On peut faire un peu plus de la même chose, faire comme si la voiture était toujours ce symbole ultime de modernité et de réussite. On peut continuer à essayer d'attirer un maximum de consommateurs-automobilistes au coeur de la ville. On pourrait continuer à investir dans le béton et l'acier. On pourrait procéder à des réparations de fortune sur des tunnels symboles d'une autre époque qui, après le viaduc Reyers et le tunnel Stéphanie, vont les uns après les autres, inéluctablement arriver en fin de vie. Oui, on pourrait garder notre "capitale Drive In". Ou pas."
« Je comprends la colère des jeunes taxis, qui sont rentrés dans la profession il y a moins de cinq ans et qui ont eu le malheur de payer une licence 200 000 euros. Aujourd’hui, ils ont le couteau sous la gorge.
Mais les vieux taxis, qui ont quinze ans de métier, pourquoi ne sont-ils pas arrivés à se faire leur propre clientèle ? Quand on monte dans leur voiture, on a l’impression de rentrer dans leur salon et de les déranger devant la télévision. Ils n’ont pas fait d’effort pendant un temps et aujourd’hui, ça ne passe plus. »
L’Etat n’a pas joué son rôle dans la régulation du secteur depuis de nombreuses années:
« Comment ont-ils pu laisser flamber le prix des licences à ce point-là, alors qu’elles étaient gratuites à l’origine ? Le gouvernement aurait dû fixer un plafond, selon les villes et les années. Il n’y aurait pas tout ça aujourd’hui. »
Selon une étude de Bruxelles-Environnement, la pollution sonore est la deuxième plus grosse source de nuisances. Le bruit en ville serait même la première cause de déménagement. Sans surprise, c'est le trafic automobile qui est le plus pointé du doigt.
Interview with Christopher David of Arcade City on building a decentralized, peer-to-peer ride-sharing service.
"Why are drivers so terrified of hitting inanimate objects with their cars when they're not driving with the exact same care around people?"
Tout le monde, y compris les cyclistes eux-mêmes, a tendance à considérer que les pratiquants du vélo sont indisciplinés et imprévisibles. Une perception loin de la réalité, et qui s’explique très bien.
"Plus il y a de personnes qui se déplacent à pied ou à vélo, plus la qualité de vie s'améliore et plus notre mobilité s'améliore également. Si vous faites le choix d'aller habiter plus loin, vous devez payer les coûts supplémentaires que cela occasionne."
"En ce moment, il est plus judicieux d'acheter un vélo électrique qu'une voiture électrique. Le gouvernement ferait mieux d'investir dans des autoroutes cyclables qui désenclavent les villes pour les non-automobilistes."
"Pendant la polémique autour d’Uber, ce service de covoiturage entre particuliers, le secteur des taxis accusait l’entreprise américaine de travail au noir et de concurrence déloyale. De nouveaux chiffres montrent que le secteur professionnel n’est pourtant pas le plus vertueux. Selon une série de contrôles menés par le Service d’information et de recherche sociale (SIRS), organe qui chapeaute la lutte contre la fraude sociale au niveau fédéral, 17 % des chauffeurs de taxi sont en infraction, soit près d’un sur cinq."
"A force de regarder la paille syndicale, on évite la poutre politique. Il faut être de très mauvaise foi pour ne pas voir que la responsabilité politique dans la situation actuelle est écrasante. Une responsabilité ancienne et largement partagée...
Qui a créé 114 filiales à la SNCB ? Pas les extrémistes de gauche.
Qui a décider de restructurer la SNCB en trois entités avant de la re-restructurer une nouvelle fois en désorganisant l’ensemble ? Pas les cocos.
Qui a pondu une structure où se multiplient les postes de directions de plus en plus rémunérateurs ? Pas les grévistes.
Qui a décidé d’investir dans des gares pharaoniques ? 800 millions à Anvers, plus de 400 pour Liège et 272 pour la gare de Mons. Autant dans le prestige et pas dans le matériel roulant ? Pas les représentants du personnel.
Qui a décidé que l’ancien patron du rail Marc Descheemaecker, aujourd’hui passé à la NVa, touche un parachute doré de 1.3 millions d’euros lors de son départ ? Pas les travailleurs du rail."
Les usagers du rail sont souvent représentés comme des otages des syndicats. Nous ne nous reconnaissons pas dans cette image et en tant que citoyens-usagers nous souhaitons témoigner notre solidarité à l'égard des protestations sociales qui ont lieu aux chemins de fer" écrit un groupe d'académiciens de l'Université de Gand, de l'Université d'Anvers et de la VUB.